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Éthiopie-Élections 2020 : un code de bonne conduite pour un scrutin transparent et apaisé

Éthiopie-Élections 2020 : un code de bonne conduite pour un scrutin transparent et apaisé

Ethiopie

En Éthiopie, des partis politiques, toutes tendances confondues, ont conclu jeudi un code de bonne conduite qui devrait aider le pays à organiser les élections générales de 2020 dans la transparence et paix.

L‘élite politique éthiopienne quasiment au complet lors d’une rencontre qui s’est tenue ce jeudi 14 mars à Addis-Abeba. En effet, plus de cent partis et associations politiques ont répondu à l’invite à eux adressée par le gouvernement.

Une mobilisation à la mesure des enjeux et défis politiques de l’heure. Il s’agit notamment des élections générales de 2020. Des élections que le Premier ministre Abiy Ahmed veut transparentes et apaisées.

Or, la transparence et l’apaisement sont indissociables du consensus sur le processus électoral. Au cours de ces retrouvailles, les partisans ont ainsi signé un code de bonne conduite.

Les participants ont alors pris de nombreux engagements parmi lesquels le respect de la volonté du peuple telle qu’exprimée dans les urnes, le refus de tout recours à la fraude et le respect du principe d‘équité.

Visiblement satisfait, le Premier ministre Ahmed ne s’est pas empêché de se féliciter d’une « journée historique et unique qui a lié plus de 100 parties à une compréhension commune ». Le leader de 42 ans a aussi appelé la force publique à « servir tous les acteurs politiques de manière équitable ».

PM Abiy Ahmed noted the signing of the code of conduct as a milestone for democracy. Describing the day as a historic and unique one that has bound more than 100 parties in common understanding, he called upon all to treat the document as one that guides the actions of all. 1/2 pic.twitter.com/l4t6nHK9k2

— Office of the Prime Minister – Ethiopia (@PMEthiopia) 14 mars 2019

En rappel, c’est l’opposante Birtukan Mideksa désignée en novembre dernier par le Parlement qui préside la commission électorale. Accusée d’appel à l’insurrection, elle avait été emprisonnée jusqu’en juillet 2007, puis à nouveau entre décembre 2008 et octobre 2010.

Elle est rentrée au pays suite à des réformes mises en œuvre par Abiy depuis son arrivée au pouvoir en avril 2018. Parmi ces réformes la libération des prisonniers politiques dont les opposants de premier plan.

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