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En Afrique, deux-tiers des villes menacées par le réchauffement climatique

En Afrique, deux-tiers des villes menacées par le réchauffement climatique

Afrique

C’est une menace extrême qui pèse sur l’Afrique selon le cabinet britannique d’analyses de risques, Verisk Maplecroft.

D’après ses derniers chiffres, les deux-tiers des villes du continent pourraient être affectées par le réchauffement climatique d’ici 2035. Résultat de plusieurs facteurs néfastes selon Dante Alighieri Disparte, fondateur du cabinet Risk coopérative.

‘‘L’un des aspects regrettables du changement climatique est que les pays et les entreprises qui sont les plus grands émetteurs ne supportent pas directement les conséquences de ces actions. C’est en grande partie dans les pays en développement et les pays émergents où ces impacts sont visibles. Il est donc regrettable, mais pas surprenant, que les villes africaines soient identifiées de cette manière’‘.

Quinze capitales africaines sont classées “risque extrême” dans l’Indice de vulnérabilité au changement climatique (CCVI), et bon nombre des principaux centres urbains du continent. Parmi les plus exposés, on trouve Kampala en Ouganda, où la population annuelle devrait augmenter de 5,1 % par an en moyenne entre 2018 et 2018 ; Dar es Salaam en Tanzanie (4,8 %), Abuja (4,5 %) et Lagos (3,5 %) au Nigeria ; Addis-Abeba (4,3 %) en Éthiopie ; et Luanda (3,7 %) en Angola.

Deux facteurs ont été mis en études par Verisk Maplecroft pour évaluer la capacité des villes à résister au choc climatique : les données économiques et les projections démographiques. Il en ressort que les agglomérations africaines semblent être les plus vulnérables. Quatre-vingt-six des 120 villes mondiales à la croissance démographique la plus forte se trouvent déjà sur le continent africain, selon l’ONU. La tendance peut toutefois, être inversée, à certaines conditions.

‘‘Alors, voici la plus grande opportunité sur la planète. Je soutiens depuis longtemps, dans toutes les discussions que j’ai et dans le travail que je fais dans mon entreprise, qu’investir dans la résilience n’est pas seulement le marché le plus important de l’humanité, mais la chose la plus urgente à faire. Nous devons donc déterminer comment monter sur le marché, de manière à ce que cela intègre les investissements, mais aussi les investissements dans la résilience, l’adaptation humaine. Et aussi élargir le réseau d’assurance qui peut être fourni dans le monde entier et particulièrement touché par l’Afrique”, explique Dante Alighieri Disparte.

Huit villes africaines comme (Kinshahsa et Mbuji-Mayi en RDC, Monrovia au Liberia, Bangui en Centrafrique, figurent parmi les dix les plus à risque au monde.

Le monde doit engager des transformations ‘‘rapides’‘ et ‘‘sans précédent’‘ pour contenir le réchauffement climatique, selon les experts climat de l’ONU (Giec).

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