Zimbabwe
Le cas de Tendai Biti fait désormais partie des préoccupations de l’ONU. Le HCR s’insurge en effet contre la décision des autorités zambiennes de refuser l’asile à ce cadre de l’opposition au Zimbabwe.
Visiblement, les malheurs de Tendai Biti sont loin de connaître leur épilogue. Se croyant à l’abri à Lusaka, l’opposant zimbabwéen s’est vu refuser l’asile en terre zambienne. Pire, l’ancien ministre des Finances a été remis aux autorités d’Harare. Et selon son avocat, Biti aurait déjà été placé en détention au Zimbabwe.
Une situation qui n’a pas laissé indifférente l’ONU qui estime que c’est une violation du droit international. « Selon certaines informations, les autorités l’auraient remis à son pays d’origine, malgré une décision judiciaire contraire », a indiqué le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) cité par Reuters.
>>> LIRE AUSSI : Zimbabwe : arrestation d’un leader du MDC D’après le journal pro-gouvernemental The Chronicle, Tendai Biti est poursuivi entre autres pour « incitation à la violence ». Avant la proclamation des résultats par la commission électorale, il avait annoncé la victoire de Nelson Chamisa à l‘élection présidentielle du 30 juillet dernier, tout en défiant la commission d’annoncer un résultat différent.
>>> LIRE AUSSI : La Zambie expulse l’opposant zimbabwéen Tendai Biti La répression des manifestations du 1er août contestant l’annonce de la victoire d’Emmerson Mnangagwa avait fait au moins six morts et des dizaines de blessés.
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