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Organisation du Mondial 2026 : 11 pays africains se sont désolidarisés du Maroc

Organisation du Mondial 2026 : 11 pays africains se sont désolidarisés du Maroc

Maroc

Pour la cinquième fois de son histoire, le Maroc se voit refuser l’organisation de la Coupe du Monde. Au-delà des insuffisances de son dossier, le royaume n’a pas pu compter sur le soutien de ses alliés, notamment de pays africains.

Au Maroc, l’annonce des résultats sur l’organisation de la Coupe du Monde 2026 a été reçue comme une douche froide. Pour plusieurs raisons. D’abord, parce que le Royaume n’organisera pas cette prestigieuse compétition… Après quatre tentatives déjà infructueuses. L’organisation du Mondial 2026 a, en effet, été confiée à la candidature tripartite Etats-Unis – Canada – Mexique. Mais aussi, à cause de la « trahison » de pays africains et de pays membres de la Ligue arabe.

Commençons par l’Afrique. Ce mercredi, à Moscou, onze pays africains (Cap Vert, Afrique du Sud, Bénin, Liberia, Sierra Leone, Namibie, Botswana, Zimbabwe, Guinée, Lesotho, Mozambique) ont trouvé le dossier United plus solide que celui du Maroc. Même si, le président de la Fédération guinéenne s’est défendu d’avoir voté pour la candidature United, évoquant un souci technique.

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« J’ai du mal à comprendre pourquoi des pays africains ont préféré le dossier adverse : trois pays, trois visas, trois langues, un gros décalage horaire. Surtout le Bénin et la Guinée, voire le Cap-Vert et le Mozambique ; passe encore pour les Anglophones, encore que certains pays ont tendance à s’inventer une proximité culturelle avec les États-Unis », a tancé l’ancien international camerounais Patrick Mboma dans les colonnes de Jeune Afrique.

Le poignard dans le dos de l’Arabie saoudite

Il n’y a pas que les pays africains qui ont fait faux bond au Maroc. Ses grands alliés musulmans y sont également allés de leurs intérêts avec les Etats-Unis. C’est notamment le cas de l’Arabie saoudite, de quoi rendre amères les autorités marocaines.

“Dieu préserve-moi de mes amis, mes ennemis, je m’en occupe. Suivez mon regard”, avait raillé avant le vote Moncef Belkhayat, membre du comité de candidature marocain et ancien ministre des Sports.

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“Les Etats-Unis comptent un nouvel Etat. Il est arabe et musulman, corvéable à souhait et on y adore planter des couteaux dans le dos de ses amis en se cachant derrière des puits de pétrole”, avait asséné sur Twitter Samira Sitaïl, dirigeante de la chaîne publique 2M.

L’indignation est d’autant plus forte que sept pays arabes au total (Koweït, Liban, Irak, Malaisie, Indonésie, Bahreïn, Afghanistan ), pour la plupart considérés comme des alliés, ont voté pour le dossier américain.

Et si Trump avait …

Outre la note moyenne attribuée par la Task Force envoyée sur le terrain par la Fifa au Maroc (2,7 / 5) contre 4/5 pour le trio américain, on soupçonne un discours du président américain Donald Trump d’avoir pesé à la défaveur du Maroc. Ce dernier avait notamment menacé de représailles toutes les fédérations qui ne voteraient pas pour le dossier United, sans que la Fifa ne brandisse la moindre menace.

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Si l’instance suprême du football mondial “était impartiale, elle aurait disqualifié le dossier nord-américain après les menaces lancées par Trump”, a jugé pour sa part le commentateur sportif et ex-entraîneur marocain, Driss Abis, joint par téléphone.

Malgré toute cette désillusion, le Maroc croit en sa bonne étoile et espère un jour organiser la plus prestigieuse des compétitions du football, sur ses terres.

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