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Mondiaux de Londres : Van Niekerk battu en final du 200 m

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Van Niekerk encore loin de Bolt

Wayde Van Niekerk a chuté en finale du 200 mètre devant le Turc Ramil Guliyev. Une défaite qu’on avait senti venir après sa qualification de justesse. Une défaite qui rappelle que le sprinter sud-africain a encore du chemin à faire pour marcher sur les traces de la légende Jamaïcaine Usain Bolt qui le voit comme la prochaine star de l’athlétisme mondial.

Makwala le génial ‘’pestiféré’’

Grosse déception aussi pour Isaac Makwala qui a craqué en finale et terminé 6ème. Et dire que le sprinter botswanais aurait pu être le grand héros de cette soirée tant il vient de loin. Traité comme un pestiféré, le double champion d’Afrique est sorti de sa quarantaine pour aller chercher sa place en finale après avoir été privé du 400 mètre à cause d’une gastro. Il a dû affronter seul le chrono, poussé par un public acquis à sa cause. À la frustration, s’est mêlé un sentiment incroyable d’un guerrier im-battable. Et pendant longtemps, Londres se souviendra du double champion d’Afrique qui est venu de loin pour rappeler au monde entier qu’un chercheur de miel n’a pas peur de la piqûre de l’abeille.

Marie-José Talou à un centième de l’or

Elle aura été sensationnelle jusqu’au bout. En attendant la finale du 200 mètre, Marie-José Talou peut savourer sa médaille d’argent. Le seul regret, c’est toutefois voir la sprinteuse ivoirienne em-brasser l’or du 100 mètre avant de se le faire chiper par l’Américaine Tori Bowie, nouvelle reine du sprint mondial. Il s’en est fallu de peu, un centième, pour que la coureuse de 28 ans fasse retentir l’hymne national ivoirien pour la première fois aux Mondiaux. Il lui aurait fallu juste mettre la tête. Comme quoi le diable est dans les détails. L’or aussi…
Gatlin, le fardeau du dopage

Pour la première fois depuis une décennie, Usain Bolt a senti la terre trembler sous ses pieds. Et il a fallu attendre la dernière course de l‘Éclair pour le voir contempler de loin l‘éclat doré d’une médaille mondiale. Mais, malgré sa défaite devant le duo américain Justin Gatlin et Christian Coleman, le sprinter Jamaïcain aura été la vraie lumière d’une soirée étoilée. Et Justin Gatlin apparaîtra comme celui qui a fait tomber le mythe d’une légende inégalable.

Au crépuscule de sa carrière, diront certains, par un tricheur diront d’autres. Car le fardeau de sa suspension pour dopage poursuit partout l’athlète américain qui, à 35 ans, est devenu le 5 août 2017, le plus vieux champion du monde sur 100 mètres. Conspué par le public de Londres, raillé par les journalistes, Gatlin semblait seul contre tous. C’est à se demander si la repentance n’avait aucune valeur, si une personne condamnée perd à jamais ses droits devant la société. Loin de moi, l’idée de défendre la tricherie, mais le droit d’un condamné à avoir droit à une seconde chance.

Oui, il a gâché la fête de Bolt, mais c‘était aussi sa soirée, la dernière pour laver un éternel affront devant son bourreau de toujours. Et lui a fallu engranger les frustrations et faire preuve d’une grande personnalité pour se hisser au sommet. Et c’est là tout le mérite de cet athlète qui, malgré la tâche indélébile du dopage, n’a jamais lâché prise. On retiendra surtout son humilité devant le maître qui aura, ce samedi au 4×100 mètres, une dernière chance de faire ses vrais adieux qu’il espère aussi do-rés que son exceptionnelle carrière.

Les connexions dangereuses de Marquez

C’est le mal de l’Amérique latine et il n‘épargne aucune classe, pas même les plus fortunés. Mais de là à lier l’icône du football mexicain aux cartels de drogue, la justice américaine a sans doute ses rai-sons. Toujours est-il que l’ancien défenseur du FC Barcelone a été sanctionné par cette dernière pour son implication présumée dans un vaste réseau de trafic de drogue. Le capitaine de la sélection mexicaine figure sur une liste de 22 personnes qui entretiendraient des connexions dangereuses avec un certain Raul Flores Hernandez, considéré comme le chef de ce réseau basé à Guadalajara où évo-lue actuellement l’ancien Monégasque. Il aurait servi de couverture au cartel, mais nie formellement les accusations. On s’en tient à ça. Peut-être un nouveau rebondissement d’ici vendredi prochain, qui sait ! Mais d’ici, excellente fin de semaine sur Africanews.

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