Mauritanie
Le torchon brûle entre le président mauritanien et le Sénat pourtant majoritairement dominé par le parti au pouvoir.
Principale pomme de discorde, la convocation le 29 mai dernier par Mohamed Ould Abdelaziz du collège électoral en vue du référendum constitutionnel fixé au 15 juillet.
La décision a suscité la colère des sénateurs qui ont dans la foulée, publié une déclaration dans laquelle ils qualifient d’anti-constitutionnelle, l’initiative de leur chef de l‘état. En mars déjà, le Sénat mauritanien avait voté contre le projet de référundum constitutionnel soumis à son approbation. Le texte prévoit la suppression du Sénat, de la haute cour de justice et un changement de drapeau. Pour les sénateurs mauritaniens, persister dans la voie du référendum c’est accentuer les tensions politiques dans le pays.
Pour donner un coup d’arrêt à la volonté du présdent Mohamed Ould Abdelaziz, les sénateurs ont promis de saisir la cour constitutionnelle. En cas d’organisation du référendum, ils ont aussi promis de ne pas reconnaître les résultats de cette consultaion électorale .
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