Mauritanie
Nouakchott en ébullition après la visite le 8 février dernier de la délégation européenne conduite par le Premier ministre espagnol Pedro SANCHEZ et Ursula VON DER LEYEN, Présidente de la Commission Européenne.
La Mauritanie a signé avec l'UE un partenariat pour la lutte contre la migration irrégulière, qui comprend entre autres le retour des migrants mauritaniens sans papiers.
En contrepartie la Mauritanie recevra plus de 500 millions d'euros d'aide, ainsi que des projets dans les secteurs des transports et de l'énergie.
Un projet rejeté par la classe politique et la société civile, qui dénoncent un mépris de la part de l’Union européenne, ainsi que la faiblesse du gouvernement.
"Il s’agit pour nous d’un accord qui vise l’intégrité territoriale de la Mauritanie mais aussi les intérêts supérieurs de la nation. Et venir aujourd’hui s’impliquer dans un accord dont nous ne pouvons pas supporter les conséquences et qui va également déstabiliser notre pays. Donc, ils visent ce pays parce qu’ils pensent que c’est un pays fragile et un et qu’on peut imposer certaines politiques et visions, par apport à leurs intérêts."
La police mauritanienne a dispersé une manifestation organisée par le mouvement « Kafana » demandant l’annulation de l’accord, et appelant à rejeter « la vente de la Mauritanie dans le but d’en faire une patrie alternative pour les immigrants clandestins ».
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