Cameroun
Les médecins camerounais ont relancé ce lundi 15 mai leur mouvement de grève entamé il y a un mois en dépit des sanctions disciplinaires prises par leur tutelle.
Le syndicat des médecins du Cameroun qui a appelé au prolongement du mot d’ordre de grève du 15 au 17 mai se dit indigné de la décision du ministre de la Santé d’affecter dans les zones réculées du pays les prinicpaux responsables du Symec. Dans ce bras de fer qui semble s’installer entre le personnel de santé et le ministre de la Santé, André Mama Fouda, ce dernier a publié jeudi 11 mai 2017, un arrêté qui affecte dans des zones reculées du pays, les leaders du mouvement d’humeur des médecins. Une sanction disciplinaire diversement appréciée par les grévistes.
Essentiel pour nous, citoyens, de soutenir médecins dans cette initiative pour meilleur système de santé au Cameroun. Grève du 15-17 mai.
— Kah Walla (@KahWalla) 14 mai 2017
“Le ministre de la santé publique depuis quelques années montre des signes de quelqu’un qui ne s’occupe vraiment pas de la santé des Camerounais mais plus d’autres projets. Sinon comment comprendre que l’on prenne un neurochirurgien à Douala et l’envoie dans un dispensaire alors qu’il n’y a que trois capitales régionales (Douala, Buea et Yaoundé) qui ont un neurochirurgien. Comment comprendre qu’alors qu’il n’y a que quatre villes au Cameroun qui ont un neurologue qu’on envoie ce neurologue dans un dispensaire ? L’on comprend que le ministre de la santé publique s’en fout un peu des malades pour nous envoyer dans des régions complètement désertes et qui sont coupées carrément de toute civilisation “ a dénoncé Yves Bassong, président du syndicat des médecins.
The Syndicate of Cameroon Medical Doctors reiterate the call for a nationwide strike from May 15th-17th.#Buea #Douala #Yaounde #Cameroon pic.twitter.com/WLcn0aLsi9
— Albert Nchinda (@AlbertNchinda) 12 mai 2017
En effet, les médecins ont appelé à l’amélioration de leurs conditions de vie. Ils revendiquent pour la réforme du système de santé, ils exigent la mise en place d’une assurance-maladie de base, une hausse de l‘âge de départ à la retraite des médecins de 55 à 65 ans. Notons par ailleurs que ce mouvement de grève est partiellement suivi.
agences
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