Afrique du Sud
Le président sud-africain, Jacob Zuma, a déploré ce qu’il a qualifié de « comportement indigne » de la part de certains députés au Parlement.
Il a affirmé que la conduite choquante de certains parlementaires lors de son discours à la Nation la semaine dernière a « traumatisé des millions de Sud-Africains ». Il fait référence à la bagarre qui a éclaté entre les combattants de la liberté économique (EFF) et la sécurité du Parlement.
Les membres de l’EFF ont refusé de permettre à Jacob Zuma de livrer son discours en soutenant que celui-ci a violé son serment en tant que président de la République, et donc, ne devrait pas s’adresser aux législateurs.
Tout admettant que la majorité des députés ont compris l’importance de leur devoir, Jacob Zuma soutient que d’autres traitent cette ‘‘auguste Assemblée’‘ comme quelque chose de pire qu’une ‘‘salle de bière’‘.
« Nous appelons de nouveau les députés et les partis qui ont pris la décision de provoquer la mutilation du Parlement d’utiliser les mécanismes démocratiques disponibles pour s’exprimer, dans les limites de la décence et le décorum. Comme des adultes, nous pouvons être en désaccord idéologiquement, mais nous ne devrions pas perdre de vue l’intérêt national », a-t-il ajouté.
L’an dernier, le président sud-africain s‘était plaint auprès du Parlement quant à la façon dont il est chahuté en particulier par l’EFF.
« A chaque fois que je viens ici, je suis insulté par les députés de votre Parlement. Au lieu de répondre aux questions, je suis appelé criminel, voleur. Je pense que cette Assemblée doit faire quelque chose », avait-il déclaré au Parlement.
Lors d’une allocution de Jacob Zuma en 2015 au Parlement, les agents de sécurité déguisés en serveurs ont fait sortir les membres de l’EFF.
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