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RDC : le dialogue national entérine la présidentielle en 2018, mais les tensions persistent

RDC : le dialogue national entérine la présidentielle en 2018, mais les tensions persistent

République démocratique du Congo

Les participants au dialogue national en RDC ont adopté un accord politique ce lundi qui prévoit la tenue de la présidentielle en avril 2018. Un accord rejeté par l’aile dure de l’opposition, le Rassemblement.

Baisser de rideau sur le dialogue national en République démocratique du Congo. L’adoption d’un accord politique par la majorité présidentielle, une frange de l’opposition et une partie de la société civile a été le clou de ces pourparlers qui durent depuis début septembre.

De cet accord censé sortir le pays de l’impasse politique dans lequel il se trouve, on retient trois points importants. La tenue de l‘élection présidentielle en avril 2018, le maintien de Joseph Kabila jusqu‘à cette date et la formation d’un nouveau gouvernement.

>>> LIRE AUSSI : RDC : pas d‘élection présidentielle avant décembre 2018

élection présidentielle en avril 2018 validée par la Cour constitutionnelle

La perspective d’une élection en avril 2018 est une proposition de la Commission électorale qui a évoqué des manquements budgétaires et logistiques pour la tenue d‘élections dans les délais constitutionnels. Gommée donc la date du 19 décembre qui devait être butoir pour le second et dernier mandat constitutionnel du président sortant Joseph Kabila. La décision a été validée dans la soirée par la Cour constitutionnelle qui a autorisé la Céni à reporter les élections et à élaborer un nouveau calendrier.

Joseph Kabila maintenu dans ses fonctions

Le “régime spécial” sans Joseph Kabila après le 19 décembre proposé par le Rassemblement d’Etienne Tshisekedi, la frange radicale de l’opposition, ne sera pas mis en place. L’accord issu du dialogue politique prévoit explicitement que le président Joseph Kabila reste bel et bien en fonction jusqu‘à l‘élection de son successeur en avril 2018.

Nouveau gouvernement d’union nationale

L’on s’achemine plutôt vers un gouvernement de consensus. Ce dernier devra être mis en place dans les plus brefs délais, soit dans les 21 jours qui suivent la signature de l’accord prévue ce mardi 18 octobre. Ce gouvernement, prévoit l’accord, devra être dirigé par un membre de l’opposition ayant pris part au dialogue. Des conditions qui posent déjà en favori Vital Kamerhe.

Le Rassemblement appelle au rejet de l’accord

Comme il fallait s’y attendre l’opposition radicale s’oppose à cet accord et exige “un véritable dialogue qui va respecter [notre] Constitution, qui va respecter la volonté du peuple congolais qui veut voir l’alternance dans ce pays”. La coalition qui a réfusé de participer au dialogue dénonce un plan pour maintenir coûte que coûte Kabila au pouvoir.

La Conférence épiscopale catholique qui avait suspendu sa participation au dialogue en attente d’un dialogue inclusif, n’a toujours pas réagi à cet accord politique.

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