Tchad
Le parquet a jugé qu’aucun élément de l’enquête ne permettait d‘établir un fait pénal. Par conséquent, le dossier a été classé sans suite pour des faits non établis.
Épilogue d’une affaire qui aura fait trembler les milieux politiques au Tchad. Aux lendemains de la présidentielle dans le pays en avril dernier, des candidats de l’opposition, notamment le député Saleh Kebzabo, avaient accusé le régime d’Idriss Déby d‘être à l’origine de la disparition d’une soixantaine de membres des forces de l’ordre et de défense qui n’avaient pas voté pour Idriss Déby.
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Ces accusations avaient débouché sur l’ouverture d’une enquête ouverte par le procureur de la République Alghassim Khamis. Seulement, après avoir interrogé les leaders de l’opposition dont Saleh Kebzabo et Gali Gatta Ngothé, de la société civile, des présumées victimes et leurs proches, ainsi que des chefs militaires dont le chef d‘état-major général de l’armée, le procureur de la République a décidé de classer l’affaire.
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Une décision qu’il justifie par le manque de preuves concrètes pouvant motiver l’incrimination de suspects. Encore que le principal “dénonciateur avait reconnu lui-même qu’aucun militaire n’est ni mort, ni disparu. Et en définitive, la preuve de vie de ces militaires supposés morts ou disparus est à présent formellement établie… toutes les personnes citées comme mortes ou disparues, ont été présentées physiquement à la presse puis au parquet qui a confirmé leur identité et enfin entendues sur procès-verbal régulier par la Direction de la police judiciaire”, fait savoir M. Alghassim Khamis.
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L’accusation ne s’avoue pas vaincue pour autant. Pour elle, l’affaire peut de nouveau éclater au grand jour, s’est contenté de dire Me Alain Kagonbé, un des avocats des chefs de parti d’opposition.
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