Niger
A quelques jours du premier tour de la présidentielle, certains habitants de la capitale redoutent des incidents dans ce pays frappé par les attaques de Boko Haram.
La tension demeure en cette période de campagne électorale à Niamey, la capitale du Niger, à l’approche du premier tour de la présidentielle du 21 février.
Même si quelques banderoles et affiches à l’effigie de Mahamadou Issoufou, le président sortant, et d’autres candidats tels qu’Amadou Boubacar Cissé sont présentes dans toute la ville, les habitants qui n’ont pas oublié la tentative manquée de coup d’Etat contre le président nigérien le mois dernier, semblent inquiets.
Boubacar Adamou , habitant de Niamey : “j’espère qu’il y aura des élections pacifiques. Je demande à tous les candidats de permettre que ces élections se déroulent dans la paix. Je leur demande également de respecter les résultats finaux, car selon la Constitution, les résultats et la commission électorale sont impartiaux.”
Devant les craintes des populations, le gouvernement nigérien dit prendre des mesures pour combattre l’insécurité dans ce pays constamment touché par les attaques de Boko Haram à sa frontière avec le Nigeria. Les autorités ont récemment décrété le couvre-feu à Diffa dans le Sud-est où sévissent les djihadistes.
Ce pays d’Afrique de l’Ouest est un allié de l’Occident dans la lutte régionale contre les islamistes de Boko Haram.
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