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Soudan : l'ambassade libyenne attaquée et pillée

Soudan : l'ambassade libyenne attaquée et pillée
De la fumée s'élève à Khartoum, au Soudan, le 22 avril 2023.   -  
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Marwan Ali/Copyright 2023 The AP. All rights reserved.

Soudan

Le ministère libyen des Affaires étrangères a condamné mardi une attaque contre son ambassade dans la capitale soudanaise Khartoum dont les bâtiments ont été saccagés et pillés.

Tripoli a "dénoncé l'assaut et le pillage" du bâtiment de l'ambassade de Libye à Khartoum, dont le personnel avait été évacué en raison des violences, selon un communiqué du ministère.

Exprimant son "vif regret et son mécontentement" de ce genre d'actes, le ministère libyen "appelle les parties en conflit au Soudan à rejeter la violence (....) et à protéger les représentations diplomatiques", dans l'esprit de la Convention de Vienne qui régit les relations diplomatiques entre Etats et "stipule l'obligation de protéger les ambassades et les missions diplomatiques".

Dans son communiqué, la Libye a souligné son "attachement" à la stabilité du Soudan et de son peuple, mais a renouvelé sa condamnation des attaques contre les sièges des missions diplomatiques dans la capitale soudanaise.

Jeudi dernier, le ministère libyen avait déploré une attaque contre les bureaux de l'attaché militaire libyen à Khartoum, appelant à ce que les responsables de cet "acte criminel" soient "identifiés et poursuivis".

Plusieurs pays dont l'Arabie saoudite et le Qatar ont déploré des attaques et pillages de leurs ambassades à Khartoum. Le dernier groupe de ressortissants libyens a été évacué du Soudan le 13 mai, selon l'ambassade libyenne à Khartoum.

Un premier groupe de 105 personnes avait été évacué vers Jeddah le 24 avril par la marine saoudienne depuis Port Soudan, avant son rapatriement en Libye par une compagnie nationale.

Mardi au Soudan, les combats se poursuivaient entre l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo, malgré l'extension d'une trêve censée permettre l'acheminement d'une aide humanitaire vitale pour un pays au bord de la famine.

Cette guerre qui a démarré le 15 avril a déjà fait plus de 1 800 morts, selon l'ONG ACLED et près d'un million et demi de déplacés et réfugiés selon l'ONU.

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