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Sahara Occidental : le Polisario appelle "à l'unité" face au Maroc

Brahim Ghali, chef du Front Polisario et de la République arabe sahraouie démocratique autoproclamée (RASD), fait le signe de la victoire, en Algérie, le mardi 12 octobre 2021   -  
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Algérie

Le 16e congrès des indépendantistes du Polisario au Sahara occidental se poursuit dans le camp de réfugiés de Dakhla en Algérie.

Ce vendredi, Brahim Ghali, secrétaire général du Polisario et également président de la République arabe sahraouie (RASD), autoproclamée en 1976, s’est adressé aux plus de 2 000 délégués rassemblés pour l’occasion et a appelé : "à l’adhésion, à l’unité et aux options nationales contre les vils complots et les stratagèmes malveillants du Maroc”, soulignant que "la reprise de la lutte armée était l’expression de la position ferme de rejet de l’occupation."

"La poursuite de la lutte armée après la rupture du cessez-le-feu par l'occupant marocain le 13 novembre 2020 a remis la question du Sahara occidental sur la scène internationale", a dit Brahim Ghali,

Le conflit du Sahara occidental oppose le Maroc au front Polisario soutenu par l'Algérie depuis le désengagement en 1975 de l'Espagne, l'ancienne puissance coloniale. Les indépendantistes réclament un référendum d'autodétermination sous l’égide de l’ONU, tandis que Rabat promeut une autonomie sous sa souveraineté.

Le conflit dure depuis 50 ans, pourtant : "La solution est connue, elle l'a toujours été, et ce, depuis les années 1970 : respecter le droit international et la légitimité. C'est pour cela que le peuple sahraoui et le Front Polisario se battent depuis des années. Rien n'a changé, excepté que la lutte armée a dû reprendre, car les Nations unies n'ont pas réussi à faire respecter le droit international et à imposer la légitimité internationale du Sahara Occidental", analyse Malainine Lekhal, ambassadeur de la RASD au Botswana.

Fin octobre, le conseil de sécurité de l'ONU avait appelé à une reprise des négociations. Un nouvel émissaire des Nations Unies s'est aussi rendu plusieurs fois dans la région ces derniers mois sans obtenir d'avancées.

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