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En Ouganda, la surpêche engendre des alternatives plus sûres

aquaculture en Ouganda   -  
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Raziah Athman

Ouganda

En Ouganda, la pêche est une activité dangereuse si l'on ne respecte pas les lois strictes en vigueur.

L'armée surveille les eaux avec son unité de protection des pêches, détruisant ainsi plusieurs outils illégaux. Suite aux patrouilles assidues de la police maritime, des milliers de pêcheurs locaux ont été chassés.

"L'application de la loi ne concerne pas seulement la légalité des filets mais aussi la sécurité des pêcheurs." affirme Dick Kaija, membre de l'unité de protection des pêches.

L'aquaculture est la nouvelle alternative pour réduire la pression sur les poissons sauvages. Sone qui a commencé son élevage de poissons en cage il y a 16 ans est devenu le pionnier de cette activité qui se popularise en Ouganda.

Il élève des tilapias dans les eaux claires du lac Victoria, avec certaines des plus grandes cages de la région il crée un environnement propice qui offre un poisson de qualité plus sain et plus fort.

Bolingo John, superviseur des opérations chez Son Fissh Farm, explique que "nous nourrissons par réaction. Nous nous assurons que nous le faisons en tant qu'entreprise. Nous utilisons moins d'aliments pour produire du poids et du muscle pour les poissons."

Projet de loi

Le projet de loi sur la pêche et l'aquaculture présenté au Parlement vise à introduire des politiques strictes dans le sous-secteur. Les propositions comprennent la création de sites de débarquement.

"Nous voulons promouvoir la durabilité dans l'industrie, soit par des pratiques de capture sauvage, soit par des pratiques d'aquaculture. Car la communauté qui vit sur les rives du lac devra trouver d'autres moyens de subsistance. S'ils n'ont pas de jardins et qu'ils tirent leur subsistance du lac, la question est de savoir quelle est l'aide que le gouvernement doit mettre en place pour s'assurer qu'ils sont en mesure de continuer à vivre et qu'ils ont une source de revenus." affirme Robert Osinde président de l'Association des Pisciculteurs Commerciaux.

À ce jour, le poisson reste cher et peu disponible pour les Ougandais, faute de surpêche, les stocks continuent de diminuer. L'option de la pisciculture en cage plus respectueuse de l’écosystème est vivement encouragée pour répondre aux défis.

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