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Restriction sur les visas : le Ghana "inquiet et deçu" de la décision américaine

Restriction sur les visas : le Ghana "inquiet et deçu" de la décision américaine

Ghana

Le ministère ghanéen des Affaires étrangères a démenti les accusations de non-coopération évoquées par les Etats-Unis pour imposer des restrictions sur les visas ghanéens. Dans une déclaration faite dans la soirée du vendredi, la diplomatie ghanéenne dit avoir noté avec “inquiétude et déception” la décision américaine.

Les Etats-Unis ont annoncé qu’ils cesseront, dès le lundi 4 février, de délivrer tous les visas de non-immigrant aux employés domestiques de diplomates ghanéens en poste” sur leur territoire, tandis que la période de validité des visas touristes et business sera limitée “à un mois avec entrée unique” pour tous les salariés du gouvernement et du parlement ghanéens.

“Le Ghana n’a pas respecté les obligations qui lui incombent (…) d’accepter le retour de ses ressortissants expulsés des États-Unis” en leur fournissant des documents de voyage adéquats, avait déclaré le secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis, Kirstjen Nielsen.

Pour la nation ouest-africaine, cependant, il n’y a pas de raison d’incriminer les autorités ghanéennes. Le ministère des Affaires étrangères explique notamment avoir répondu à toutes les sollicitations des Etats-Unis. “Le 8 janvier, l’ambassade du Ghana à Washington a reçu 28 demandes des autorités américaines, dont 19 avec entretien et 11 certificats de voyage”, souligne la déclaration. Quant aux affaires en suspens, elles seraient dues à des doutes sur la nationalité des personnes concernées, ou encore à des problèmes de santé.

Si les “responsables de l’ambassade américaine ont verbalement informé le ministère qu’il y avait environ 7 000 Ghanéens qui se trouvaient à différentes étapes des procédures d’expulsion”, le Ghana attend toujours une “confirmation définitive du tribunal concernant leur expulsion”, précise la partie ghanéenne.

De son côté, le Département américain de la sécurité intérieure ne compte pas fléchir. Bien au contraire. L’institution assure que toutes les mesures prises resteront en vigueur et pourraient même s‘étendre à une population plus large, à moins d’une réponse appropriée du Ghana.

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