Nigéria
La Coupe du Monde 2018 qui s’ouvre dans moins de deux semaines en Russie promet sans doute une belle fête du football. Mais c’est l’envers du décor qui inquiète les ONG des droits humains, notamment sur les intentions des trafiquants sexuels nigérians.
Une inquiétude née du régime sans visa adopté par la Russie depuis la Coupe des Confédérations qui s’est jouée en été dernier, et maintenu pour la Coupe du Monde. Pour accéder au pays, en effet, il ne faut disposer que d’un laisser-passer et de tickets de match valides, question probablement de susciter l’engouement autour de ces compétitions.
Sauf que, selon l’ONG anti-esclavagiste russe Alternativa, jusqu‘à 30 femmes ont été vendues lors de la Coupe des Confédérations. Et ellle craint que la tendance soit à la hausse lors du Mondial. Selon Reuters, l’Agence nationale de lutte contre la traite du Nigeria a confirmé les craintes de l’ONG et a affirmé être au courant des plans des trafiquants nigérians.
Le Nigeria est couramment cité dans les questions de traite sexuelle. Avec l’immigration clandestine vers l’Italie via la Méditerranée, le phénomène a pris de l’ampleur. Des femmes sont convaincues de participer au périple avec la promesse d’une vie meilleure en Europe. Mais une fois à destination, les exigences sont tout autres. Selon l’Organisation internationale pour les migrations, quatre des cinq femmes nigérianes qui arrivent en Italie sont forcées de se prostituer.
01:02
Arrêt sur images du 25 mars 2024
Aller à la video
Gambie : le débat sur l'excision renvoyé devant une commission nationale
01:02
Arrêt sur images du 12 mars 2024
01:02
Arrêt sur images du 11 mars 2024
01:02
Arrêt sur images du 8 mars 2024
01:02
Arrêt sur images du 6 mars 2024