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Plus de 91 000 Nigérians ayant fui Boko Haram au Cameroun en passe de retourner au pays

Plus de 91 000 Nigérians ayant fui Boko Haram au Cameroun en passe de retourner au pays

Nigéria

Mesures de sécurité, respect du caractère volontaire du rapatriement, insertion et réinsertion socio-économique,…Toutes les conditions sont désormais réunies pour que les quelque 91000 Nigérians ayant fui les violences de Boko Haram au Cameroun rentrent au bercail.

Vers un nouveau pacte irrévocable avec l’espoir ! C’est ce que l’on pourrait dire des 91 000 Nigérians qui s’apprêtent rentrer volontairement ce mois du Cameroun.

Issus des États comme le Borno et l’Adamawa au nord-est du Nigeria, ces dizaines de milliers de personnes se sont installées au Cameroun il y a quelque 4 ans dans le dessein de se mettre à l’abri des attaques de Boko Haram. Selon des ONG, depuis 2009, les violences perpétrées par la secte islamiste auraient déjà fait plus de 20 000 morts et 2 millions de déplacés depuis 2009.

Afin de profiter de l’opportunité offerte par la commission tripartite, plus de 91 000 personnes qu’on pourrait appeler réfugiés de Boko Haram pour rentrer au bercail. « À travers un accord tripartite, le Nigeria, le Cameroun et le HCR vont assurer le retour volontaire et digne des réfugiés nigérians du Cameroun, conformément aux meilleures normes internationales », annonce Lawal Hamidu, directeur des affaires des réfugiés et des migrants de la commission tripartite.

Il faut davantage de soutien logistique

Instituée en mars 2017, cette commission est composée du Nigeria, du Cameroun et du haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Et aujourd’hui tout semble fin prêt pour qu’enfin commence l’opération. « La Commission a demandé au Groupe de travail technique de fixer les modalités opérationnelles concrètes et des mesures de soutien, y compris l‘établissement d’un calendrier et de procédures garantissant un retour sûr, digne et volontaire et une réintégration durable des réfugiés nigérians du Cameroun », ajoute Lawal Hamidu.

Mais, la tâche est loin d‘être facile en raison des contraintes et obligations logistiques qu’impose toute opération de rapatriement fût-il volontaire. “D’où la nécessité pour différents partenaires de développement bilatéraux et multilatéraux de réunir les fonds nécessaires pour faciliter le programme de rapatriement et de restauration”, souligne encore le directeur des affaires des réfugiés et des migrants de la commission tripartite.

Ces partenaires ont intérêt à regarder dans leur porte-monnaie, car le rapatriement volontaire est l’unique solution durable au problème d’un réfugié.

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