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Les rappeurs du Sénégal luttent contre la radicalisation de la jeunesse à travers le hip-hop

Les rappeurs du Sénégal luttent contre la radicalisation de la jeunesse à travers le hip-hop

Sénégal

La troisième édition du festival Voice4Thought organisé à Dakar au Sénégal veut d’avantage lutter contre la radicalisation des jeunes…

À la lumière des préoccupations croissantes en Afrique de l’Ouest en matière de recrutement dans l‘État islamique et autres groupes militants, un festival de hip-hop a été organisé au Sénégal pour sensibiliser à la radicalisation des jeunes.

Le festival Voice4Thought vise à donner aux jeunes une plate-forme pour s’exprimer et divertir le public.

‘‘Les rappeurs s’expriment à travers le hip-hop, ils parlent à tout le monde de comment avoir de meilleures relations et de mieux communiquer, cela s’applique aussi dans nos maisons, nous utilisons le hip-hop pour parler aux petits, tout le monde le fait.’‘ Explique le rappeur Youssou Ndiaye alias 76 soisante sezz.

Dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest, la musique et la culture hip-hop, de même que le graffiti et la danse, sont utilisées pour empêcher les jeunes défavorisés et les jeunes adultes de se radicaliser.

Professeur mirjam de bruijn est le fondateur de voice4thought.

“Ils ont des idées radicales, ils défient le pouvoir, ils défient ce qui existe, ils pensent qu’il y a une autre façon de faire, ils les poussent à la créativité et nous pouvons être guidés par cette créativité. Créer des centres avec le hip-hop, mais aussi l’esprit d’entreprise, alors le radicalisme devient quelque chose de positif, car cela signifie le changement. “

Certains militants disent qu’ils sont préoccupés par la façon dont la lutte contre le radicalisme est menée, disant que les gouvernements agissent trop tard et ne font que participer aux missions militaires alors qu’il est déjà trop tard.

“Quand les jeunes n’ont pas de travail, ils se sentent exclus, lorsque les jeunes n’ont pas d’opportunités, bien sûr, ils peuvent se radicaliser, mais les degrés de radicalisation ne sont pas les mêmes, ici beaucoup de jeunes ont pris des bateaux pour rejoindre l’Europe.” Raconte Malal Tall alias “fou malade” fondateur du Centre Guédiawaye g hip-hop.

L’Afrique de l’Ouest est de plus en plus préoccupée par le recrutement par l‘État islamique et d’autres groupes militants après des attaques au Mali, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire.

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