Cameroun
“Mobiliser les opinions publiques” et montrer “au monde et au gouvernement camerounais qu’Ahmed Abba est un journaliste, pas un terroriste”. C’est tout le sens que donne le Comité de protection des journalistes au prix de la liberté de la liberté de la presse décerné mercredi soir, à New York, au journaliste de RFI Ahmed Abba.
Un prix qu’ont également reçu trois autres journalistes “menacés dans leur pays”, qui s’inscrit en porte-à-faux avec le procès subi par le journaliste, au Cameroun, pour des accusations de non-dénonciation et blanchiment d’un acte terroriste.
D’ailleurs, ce jeudi, Ahmed Abba, correspondant en langue haoussa de RFI, comparaissait pour la 3e audience de son procès en appel. Le verdict de ce procès a été renvoyé en délibéré au 21 décembre.
Incarcéré depuis deux ans au Cameroun, le journaliste a été condamné à dix ans de prison. Ce sera peut-être l’ultime étape de son procès et sans doute, celle de la dernière chance.
Last night Ahmed Abba of
RFI
joined PravitR,Afrahnasser
, and pmayorga_o aspressfreedom
's 2017 International Press Freedom Awardees #IPFA. Today he was again denied justice and remains behind bars in #Cameroon. Join us to demand PR_Paul_Biya release him now. pic.twitter.com/Ry5vRGBkSI— CPJ Africa (@CPJAfrica) 16 novembre 2017
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