Gabon
Environ 300 manifestants, partisans de l’opposant gabonais Jean Ping ont été dispersés par les forces de sécurité lundi à Libreville près du QG de l’opposant, alors qu’ils commençaient une marche vers l’aéroport.
Le ministère de l’Intérieur n‘était pas en mesure de préciser lundi soir s’il y avait eu des interpellations à la fin de cette journée de manifestation au cours de laquelle, Jean Ping – attendu des manifestants – aura été absent.
Plus tôt dans la journée, les forces de sécurité avaient barré l’entrée du lieu initial de rassemblement, le collège de Ntchorere en centre-ville.
“Initialement, nous devions aller jusqu’au Sénat lire une motion indiquant que le Gabon, comme le Kenya, aspire à un peu plus de démocratie”, a indiqué Frédéric Massavala Maboumba, l’un des porte-parole la Coalition de la Nouvelle République (CNR) autour de Jean Ping.
Le 18 août, Jean Ping avait appelé les Gabonais à “se lever comme un seul homme”. Neuf personnes ont été écrouées après avoir été interpellées en marge de manifestations non autorisées de soutien à l’opposant le 25 août.
Avec d’autres opposants, M. Ping a été interdit de sortir du territoire par les autorités qui dénoncent ses appels au “trouble à l’ordre public”.
M. Ping conteste la réélection de son adversaire Ali Bongo Ondimba un an après l‘élection du 27 août 2016. L’annonce de la réélection de M.
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