Kenya
L’Union européenne a mis en garde lundi contre de possibles violences lors des élections générales kényanes du 8 août.
Les citoyens sont appelés aux urnes pour choisir leur président, leurs députés et gouverneurs, dix ans après les pires violences électorales de l’histoire du pays en 2007 et qui avaient fait plus des milliers de morts.
“Ce n’est pas un secret, il y a des inquiétudes face à de possibles violences. Ce n’est pas inévitable et il est évident que cela créerait une situation dans laquelle tout le monde est perdant.” A déclaré Marietje Schaake, députée européenne à la tête de la mission d’observation de l’UE.
La Néerlandaise a par ailleurs annoncé qu’un premier groupe d’une trentaine d’observateurs de l’UE ont été envoyés à différents endroits du Kenya. D’autres observateurs doivent être déployés à mesure que les élections approchent, pour en porter le nombre à environ 100.
“En retour, il est de notre responsabilité que la mission d’observation de l’UE soit une évaluation juste et impartiale du processus et de garantir le droit politique et l’intégrité des individus. Le fait que l’UE ait voulu déployer une telle mission est la preuve de l’importance du scrutin du 8 août.” A-t-elle ajouté.
Plusieurs ONG notamment Human Rights Watch ont fait état de menaces et d’intimidations entre communautés dans la région de Naivasha, dans la vallée du Rift, une des zones affectées par les violences électorales de 2007-2008.
L’ONG assure avoir documenté six cas de “menaces directes” contre des partisans de l’opposition. Un groupe de jeunes hommes aurait par ailleurs dit à huit partisans de l’opposition de “ne pas s’approcher des bureaux de vote s’ils ne comptent pas voter pour le parti au pouvoir”.
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