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Côte d'Ivoire: report du procès de Michel Gbagbo (fils du président) au 30 juin

Côte d'Ivoire

Le procès de Michel Gbagbo, le fils de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo pour “divulgation de fausses nouvelles” qui devait s’ouvrir vendredi à Abidjan, a été reporté au 30 juin.

Michel Gbagbo, présent au tribunal, devait comparaitre en même temps que le Français Laurent Despas, directeur général du site d’information en ligne Koaci.com. Ce dernier était absent, séjournant en France pour des “raisons de famille”.

“(…)La semaine prochaine, la procédure vient devant la juridiction spéciale aujourd’hui, ils ne sont pas à l’état de le juger parce qu’il y a eu un disfonctionnement de l’appareil judiciaire qui a fait que la procédure n’a pas été programmée.’‘ S’est exprimé Me Ange Rodrigue Dadjé, avocat de Michel Gbagbo.

À la suite d’une interview accordée à Koaci.com, publiée le 2 mai Michel Gbagbo y déclarait qu’“à la date du 30 mars 2016, 250 personnes étaient encore détenues dans les prisons” ivoiriennes et que “300 personnes inculpées et placées sous mandat de dépôt depuis 2011 sont portées disparues”.

Les deux hommes avaient été inculpés le 26 mai 2016, mais laissés en liberté par le procureur d’Abidjan.

L’avocat de la défense dénonce un vice de procédure et un abus de pouvoir.

Michel Gbagbo, né d’un premier mariage de l’ex-président ivoirien avec une Française, a par ailleurs été condamné le 10 mars 2015 à cinq ans d’emprisonnement pour “attentat à la sûreté de l‘État”. Alors à côté de cela, il a également déclaré qu’on avait des prisonniers qui étaient disparus, mais c’est complètement vrai chaque époque de la Côte d’Ivoire depuis 2011, on a constamment des prisonniers disparus, les prisonniers disparus, c’est quoi, c’est des prisonniers dont on n’a pas de nouvelles.”

Michel Gbagbo, né d’un premier mariage de l’ex-président ivoirien avec une Française, a par ailleurs été condamné le 10 mars 2015 à cinq ans d’emprisonnement pour “attentat à la sûreté de l‘État”.

“Le parquet informe qu’il n’a été saisi d’aucun cas de disparition d’inculpés de la crise postélectorale”, avait réagi M. Adou, critiquant les déclarations “sans fondement et mensongères” de Michel Gbagbo.

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