Côte d'Ivoire
Dans la ‘‘traversée du désert’‘ le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, par ailleurs, ex-chef rebelle, peut toujours compter sur ses partisans qui lui vouent loyauté et fidélité en toutes circonsctances.
Pour matérialiser leur soutien indéfectible à leur champion, une trentaine de députés de l’Assemblée nationale ivoirienne a mis sur pied ‘‘L’Alliance du 3 avril 2017’‘. Le mouvement porterait sur le ‘‘pardon et la réconciliation’‘, depuis quelque temps prônés par Soro Guillaume lors de ses interventions publiques.
Pour une partie de la presse ivoirienne, la naissance d’un tel mouvement est suspicieuse. « Réconciliation et pardon : Curieuse déclaration d’un groupe parlementaires. À quel jeu jouent ces députés ? », s’intérroge dans sa parution du samedi le « Patriote », quotidien proche du pouvoir d’Abidjan.
Un autre quotidien (Le nouveau Réveil) est encore plus incisif : « Soro franchit un autre pas. Un mouvement politique à la Macron lancé hier ».
Mais du côté de « L’Alliance du 3 avril 2017 », on assure que ‘‘ce n’est pas un parti politique pour le moment’‘, affirme Alain Lobognon, président de cette nouvelle structure.
Selon plusieurs observateurs, le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, en difficulté depuis quelque temps à cause de la cache d’armes découverte chez son chef du protocole, serait en train d’affûter ses ‘‘armes’‘ pour prendre part à l‘élection présidentielle de 2020.
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