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Congo : le gouvernement dément les rumeurs d'une éventuelle attaque de 'Ninjas' sur Brazzaville

Congo : le gouvernement dément les rumeurs d'une éventuelle attaque de 'Ninjas' sur Brazzaville

Congo

Aucune menace d’attaque ne pèse sur Brazzaville, la capitale de la République du Congo. Telle est la réponse de Thierry Moungalla, ministre congolais de la Communication et porte-parole du gouvernement face aux rumeurs persistantes d’un plan de déstabilisation de miliciens Ninja Nsiloulous dans la capitale.

Samedi, Thierry Moungalla a apporté la contradiction à l’agence de presse chinoise Xinhua. Une sortie dont l’objectif était de “rassurer l’opinion nationale et internationale sur le fait que les éléments stratégiques et opérationnels qui sont en la possession du gouvernement n’impliquent aucunement une psychose dans notre pays”, a fait savoir le ministre.

À l’en croire, “la situation du pays de manière globale et générale est sous le contrôle du gouvernement de la République pour le compte de l‘État”, balayant du revers de la main “des fantasmes qui viennent des réseaux sociaux”. Des rumeurs que le gouvernement qualifie de “totalement mensongères, voire totalement fantaisistes”.

De plus en plus d’informations circulant sur le net font état d’une attaque imminente de miliciens Ninja Nsiloulous à Brazzaville. Ces derniers avaient pour rappel mené un assaut contre la capitale congolaise au mois d’avril 2016.

Ces rumeurs créent la psychose d’autant plus qu’il y a moins de deux semaines, des hommes armés identifiés par le gouvernement comme étant des Ninjas ont attaqué trois bus en provenance de Brazzaville pour Pointe-Noire, la capitale économique du Congo. Bilan de cette agression, deux femmes violées.

À cela, il faut ajouter les violences dans le Pool, au sud du pays débutée il y a plus d’un an, en mars 2016, avec la réélection contestée du président Denis Sassou N’Guesso. Le gouvernement accuse notamment Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi et chef des miliciens Ninjas de s’y être retranché et de mener des exactions contre les populations.

Pour l’heure, le gouvernement n’envisage aucun dialogue avec le chef milicien qu’il qualifie de “terroriste”. “On ne peut pas dialoguer avec lui parce qu’on ne connaît pas ses prétentions”, déclarait début mai le Premier ministre congolais Clément Mouamba lors d’une conférence de presse, ajoutant que “le pasteur Ntumi veut mettre le gouvernement à genoux. Mais, il sera vaincu.”

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