Crise en RDC
Joseph Kabila est arrivé mardi à Kananga, capitale du Kassaï-central.
Le volet sécuritaire est au centre du déplacement du président de la République démocratique du Congo dans cette province, théâtre depuis septembre 2016 d’affrontements entre les forces de police et les milices du chef coutumier Kamwina Nsapu tué en août de la même année.
Après la guerre, place aux manœuvres pour la réconciliation et la consolidation de la paix. 400 miliciens Kamwina Nsapu ont été démobilisés, les autorités locales ont annoncé lundi leur intégration dans les rangs de la police nationale après une formation.
Selon l’ONU, les violences au centre de la RDC qui mettent en cause les miliciens, soldats et policiers ont fait plus de 400 morts parmi lesquels deux enquêteurs des nations unies. Ces atrocités ont par ailleurs causé le déplacement de plus d’un million de personnes.
L’armée congolaise de son côté parle de 500 pesonnes tuées dans le Kassaï depuis fin mars, alors qu‘élu d’opposition parle de 3 000 morts dans deux des cinq provinces du centre de la RDC. Des chiffres que contredise l’opposition, selon un élu de cette tendance politique, les violences dans deux des cinq provinces du centre de la RDC ont fait 3 000 morts.
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