Burundi
Le succès dans l‘éducation, le nouveau challenge du président burundais Pierre Nkurunziza. Pour cela, le chef de l’exécutif au Burundi a mis au défi les chefs d‘établissement sur leurs résultats scolaires.
Une circulaire communiquée par la ministre de l‘Éducation Janvière Ndirahisha informe les directeurs d‘établissements du pays que désormais, le taux de succès aux tests et concours nationaux des élèves qu’ils administrent ne doit pas être inférieurs à 30 %. Auquel cas, ils verraient destitués avant la rentrée prochaine. Une directive qui émane directement du chef de l‘État.
Du côté des syndicats de l’enseignement secondaire, la nouvelle est accueillie avec quelques pincettes. Certes, on apprécie l’ambition présidentielle de relever le niveau de l‘éducation dans le secondaire, mais on espère également que le gouvernement y mettra toutes les conditions nécessaires notamment les infrastructures et le personnel adéquat.
Le Burundi s’est récemment engagé à la moralisation de sa société histoire probablement d’atténuer les affres de la crise dans laquelle est plongée le pays depuis avril 2015 du fait de la réélection contestée du président Pierre Nkurunziza.
Il y a mois d’une semaine, le chef de l’Etat enjoignait les couples en union libre de se marier avant la fin de l’année 2017.
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