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Des drones tactiques français en Centrafrique

Des drones tactiques français en Centrafrique

République Centrafricaine

Des drones tactiques français ont été déployés en Centrafrique comme appui à la mission militaire des Nations unies (Minusca), ont annoncé la Minusca et l‘état-major des armées françaises.

“Les armées françaises ont proposé à la direction des opérations de maintien de la paix de l’ONU, la contribution d’une unité de drones tactiques au sein de la force de la Minusca”, a indiqué mercredi le porte-parole de la mission militaire des Nations unies Vladimir Monteiro dans un communiqué.

“Depuis le 20 mai, le détachement, composé d’une centaine de militaires, est pleinement opérationnel et met en œuvre des drones SDTI du 61e Régiment d’artillerie de l’armée de terre stationné à Chaumont”, a précisé pour sa part l‘état-major des armées françaises dans un point des opérations transmis à l’AFP.

Les drones tactiques – et pas de combats – doivent servir à des missions de renseignement, afin de “mieux appréhender la menace que font peser certains groupes armés sur les populations civiles et l’intégrité territoriale”, a ajouté M. Monteiro.

Ces drones, promis en septembre 2016 par l’ex-ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, représentent “une nouvelle forme de l’engagement des armées françaises “en Centrafrique, selon l‘état major, qui rappelle que 50 militaires français sont présents au sein de l’EUTM RCA, une mission de formation de l’armée centrafricaine mise en place par l’Union européenne.

“Un drone est juste une caméra avec des ailes, après si la force sur le terrain n’est pas réactive (NRD: les Casques bleus de l’ONU sont une force défensive), ça ne sert pas à grand chose d’avoir les infos visuelles”, estime dans le journal Ouest France Thierry Vircoulon, spécialiste de la région et chercheur à l’Institut français des relations internationales (IFRI).

L’intervention de la France avec la mission Sangaris (décembre 2013 – octobre 2016) et de la Minusca qui compte environ 12.500 hommes a permis le retour au calme dans la capitale centrafricaine Bangui, mais pas dans l’intérieur du pays qui connaît un regain de violences depuis novembre.

La Centrafrique peine à se relever du conflit de 2013 débuté avec le renversement de l’ex-président François Bozizé par les rebelles de la Séléka, suscitant la contre-offensive des milices d’autodéfense anti-balaka.

AFP

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