Angola
La lueur d’espoir est encore loin pour les pays africains largement tributaires des revenus pétroliers. L’Angola, deuxième producteur africain du brut élabore des mesures alternatives pour pallier un tant soit peu la chute des cours mondiaux du pétrole. Entre autres mesures envisagées, la dévaluation du kwanza, la monnaie nationale.
Le ministre angolais des Finances, Archer Mangueira, l’a déclaré sans faux-fuyant lors d’une visite à Washington. Sa déclaration reprise par le site local Valor Económico, relève l’importance pour l’Angola de faire face à sa situation économique. Et cela, passe par la dévaluation du kwanza.
À en croire le ministre, cela permettra de ralentir les importations quasiment excédentaires pour ainsi éviter une pénurie de devises étrangères qui met à mal ses réserves extérieures. D’un autre côté, la faiblesse de la monnaie nationale encouragera, à l’inverse, les exportations.
Toutefois, “ce n’est pas le meilleur moment, sinon cela pourrait aggraver l’inflation”, prévient le ministre. Avant d’en arriver à cette mesure, qui se présente comme le dernier recours, l’Angola a alors mis en place un programme gouvernemental visant à réduire les effets secondaires de la dévaluation, en réajustant par exemple le taux de change.
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