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Attaque de Ouagadougou : un réfugié aussi impliqué dans l'attaque de Bassam, identifié comme le cerveau

Attaque de Ouagadougou : un réfugié aussi impliqué dans l'attaque de Bassam, identifié comme le cerveau

Burkina Faso

Les langues se délient à mesure qu’avance l’enquête sur les attentats de Ouagadougou, perpétrés en janvier 2016.

Arrêté au Mali en janvier 2017 par les éléments de la force française Barkhane et présenté comme l’un des commanditaires de l’attaque de Grand-Bassam (Côte d’Ivoire, 19 morts, mars 2016), Mimi Ould Baba Ould Cheikh était aussi le cerveau de l’attaque de Ouagadougou (30 morts, janvier 2016).

Lors d’un point de presse ce vendredi, les responsables de la gendarmerie burkinabè ont affirmé que le djihadiste et un de ses proches, Ibrahim Ould Mohamed, ont été “entendus par des enquêteurs burkinabè” et “ont révélé leurs implications dans les attaques du 15 janvier 2016 à Ouagadougou”, a déclaré le chef d‘état-major général adjoint de la gendarmerie, le colonel Serge Alain Ouédraogo.

Anciens pensionnaires du site de réfugiés de Mentao, à Djibo au Burkina Faso, Mimi Ould Baba Ould Cheikh et Ibrahim Ould Mohamed ont dans leurs aveux, donné tous les détails sur l’opération à Ouagadougou. Des premiers contacts avec le groupe djihadiste Al-Mourabitoune, aux cachets qu’ils devaient percevoir (15 000 euros) en passant par le repérage sur les lieux du carnage et le transport des armes, les deux djihadistes ont tout livré.

“L’armement et le matériel de l’attaque ont été soigneusement dissimulés dans un pneu de camion semi-remorque que Mimi a fait convoyer au Burkina par les soins de son lieutenant, Ibrahim Ould Mohamed, contre 1,5 million de francs CFA”, a déclaré le colonel Ouédraogo.

Les enquêtes sur les attentats de Ouagadougou au Burkina Faso et de Grand-Bassam en Côte d’Ivoire ont permis l’arrestation de personnes présumées impliquées dans les attaques, mais a surtout mis à nu les ramifications entre ces différentes agressions.

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