Tanzanie
Le gouvernement tanzanien durcit le ton contre les associations soupçonnées de soutenir la communauté homosexuelle dans le pays.
Le vice-ministre de la Santé Hamisi Kigwangalla a menacé de publier les noms des personnes qui entretiennent des rapports sexuels avec des personnes du même sexe et qui font commerce de leurs corps sur internet.
Une menace qui intervient dans un contexte où le gouvernement tanzanien est sous le feu des critiques des organisations de défense des droits de la communauté LGBT.
….Hamisi Kigwangalla, the deputy minister of health, said he wanted the men prosecuted for advocating sodomy through social networks.
— Jhawn Paul (@PinkSheepNews) 13 février 2017
Elles s’insurgent contre la décision des autorités en milieu de semaine de fermer des centres de santé spécialisés contre le Sida, des établissements perçus sur place comme des espaces de promotion de l’homosexualité.
Entretenir des relations sexuelles avec une personne du même sexe est une pratique illégale en Tanzanie et dans 37 autres pays africains.
En juillet 2016, le gouvernement a interdit l’importation de lubrifiant afin de stopper la propagation du VIH qui touche 23 % des homosexuels, selon le ministère tanzanien de la Santé.
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