Crise anglophone au Cameroun : des alliés de Paul Biya suggèrent la libération des leaders anglophones

Ils ont décidé de se pencher sur la crise que traverse le Cameroun dans ses régions anglophones. Ce mercredi, des parlementaires du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, parti au pouvoir) étaient en conclave pour prêter quelques solutions à la crise.

Parmi elles, libérer les leaders de la contestation anglophone dont l’arrestation avait créé l‘émoi au Cameroun. Détenus à Yaoundé, les leaders du Consortium de la société civile anglophone sont en attente de leur procès reporté au 23 mars.

Dans un document dont fait cas Jeune Afrique, ces cadres du RDPC réunis dans un hôtel de Bamenda à l’initiative de l’ancien Premier ministre Simon Achidi Achu, par ailleurs vice-président du Sénat et sénateur RDPC du Nord-Ouest, appellent en effet le président Paul Biya à “prendre en compte l’appel du peuple pour la libération des personnes détenues en lien avec la crise”.

Autre solution, la mise sur pied de comités de vigilance dans les deux régions dont la mission sera d’assister l’administration et de veiller aux comportements dans leurs communautés.

Mais en attendant, les parlementaires RDPC demandent aux populations de mettre un terme à leurs mouvements de protestation et exhortent “l‘élite politique des deux régions à accompagner les efforts du gouvernement dans la recherche de solutions, en s’investissant dans les actions de sensibilisation et d’éducation des communautés”.