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Côte d'Ivoire : tensions au sein de la télévision publique, des agents auditionnés par la police

Côte d'Ivoire : tensions au sein de la télévision publique, des agents auditionnés par la police

Côte d'Ivoire

Des voix s‘élèvent au sein de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI). Alors que les agents viennent de surseoir à un mouvement de grève, l’audition de six de leurs collègues par la police, tend à raviver les tensions.

Les agents de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) en colère contre leur direction après l’interpellation de six de leurs collègues. Ces derniers, accusés d’avoir retardé la diffusion du journal télévisé de 20h du vendredi 27 janvier alors qu’ils étaient tous à leurs postes, ont été entendus par la police le week-end dernier.

Dans une note dont fait cas le site Koaci.com, le collège des délégués du personnel de la RTI, proteste contre une décision “démesurée et disproportionnée”. Les délégués reprochent de fait au directeur général de la RTI, Ahmadou Bakayako, d’avoir privilégié la “voie pénale” en lieu et place d’un recours administratif dans une affaire qui relève d’un “incident de travail”.

“Nous considérons cet incident technique de prime abord comme un incident de travail qui aurait dû avant tout faire l’objet d’une procédure administrative dans son traitement afin de situer des responsabilités et d’appliquer les sanctions en vigueur dans le statut du personnel. La voie pénale ainsi engagée n’aurait dû l’être qu’en recours en cas de limites ou d’aboutissement de la procédure administrative”, dénoncent-ils.

Les délégués qui regrettent par ailleurs la non-assistance de leurs collègues “ lors de ces auditions par un représentant du personnel, d’un des syndicats ou par un conseil”, craignent que cette affaire envénime un climat déjà “très tendu”.

En effet, il y a quelques jours, les agents de la RTI prévoyaient un arrêt de travail les 30 et 31 janvier pour exiger de leur direction l’amélioration de leurs conditions de travail et de vie. Il s’agissait entre autres du paiement des avancements catégoriels ou encore de l’octroi de contrats à durée indéterminée pour les agents en situation de contrat d’assistance technique.

Finalement, le mot d’ordre de grève a été levé le 29 janvier après que le DG a pris l’engagement personnel de prendre en compte les “attentes sociales” de ses agents.

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