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La crise libyenne au cœur d'un mini-sommet de l'Union Africaine à Brazzaville

La crise libyenne au cœur d'un mini-sommet de l'Union Africaine à Brazzaville

Congo

Après le raté de la rencontre Sassou Nguesso-Trump sur la Libye en décembre dernier, c’est dans la capitale congolaise que se tient ce vendredi 27 janvier une réunion sur la situation dans le pays. Plusieurs chefs d‘États sont attendus comme Idriss Déby Itno du Tchad ou Mahamadou Issoufou du Niger.

Sur place, Martin Kobler, l’envoyé spécial de l’ONU en Libye a jugé souhaitable qu’une solution régionale soit trouvée pour régler la crise politique dans le pays. Idriss Déby Itno, qui préside l’Union africaine s’est dit favorable à une solution pacifique. À l’issue de cette réunion, les décisions prises seront présentées à Addis-Abeba lors du sommet de l’Union africaine qui se tiendra les 30 et 31 janvier prochain.

Lively exchange w| #Congo President SassouCG. Thanked him 4 hosting _AfricanUnion High Level Committee on #Libya (1/2)

— Martin Kobler (@KoblerSRSG) January 26, 2017

Depuis le 8 novembre 2016, Denis Sassou Nguesso préside le Comité de Haut Niveau de l’Union africaine sur la Libye qui comprend le Congo, l‘Éthiopie, la Mauritanie, le Niger et l’Afrique du Sud.

La Libye, qui est plongée dans le chaos depuis la chute de Mouammar Khadafi, peine à se relever. À Tripoli, le gouvernement d’union nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj, soutenu par les Nations unies, ne parvient pas à asseoir son autorité. Sa légitimité est contestée par un gouvernement rival basé à Al-Bayda et qui contrôle l’Est libyen. Cette autorité soutient le maréchal Khalifa Haftar, proche de la Russie.

Mais la présence des deux hommes à Brazzaville n’est peut-être pas à exclure, d’autant plus que Fayez al-Sarraj a confirmé à un journal italien qu’une rencontre avec le maréchal Khalifa Haftar était prévue en Égypte bientôt.

Depuis le conflit libyen en 2011, l’Union africaine tente de jouer un rôle dans le pays. À l‘époque, l’organisation avait proposé un règlement pacifique du conflit et un “rejet de toute intervention militaire étrangère”, une proposition qui avat été acceptée par Khadafi mais rejetée fermement par l’opposition libyenne.

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