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Côte d'Ivoire : mini-remaniement gouvernemental

Côte d'Ivoire : mini-remaniement gouvernemental

Côte d'Ivoire

Le président ivoirien Alassane Ouattara a procédé vendredi à un mini-remaniement gouvernemental démettant deux ministres, dont celui des Affaires étrangères, issus de formations qui ont quitté la coalition présidentielle en raison d’un désaccord sur les législatives du mois prochain, selon un décret lu par le secrétaire général de la présidence.

Abdallah Albert Toikeusse Mabri est remplacé aux Affaires étrangères par Marcel Amon-Tanoh, ministre, directeur de cabinet du Président de la République qui suivait déjà le dossier de près.

Mamadou Sanogo, déjà ministre de la Construction et de l’Urbanisme, “est chargé d’assurer l’intérim du Ministre de l’Habitat et du Logement Social” Konan Gnamien.

MM. Mabri est membre de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) qui a quitté la coalition présidentielle Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) la semaine dernière. L’UDPCI n‘était pas d’accord avec le nombre de circonscriptions que voulait lui attribuer le RHDP et va donc présenter 21 candidats aux législatives du 18 décembre.

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— Africanews Français (@africanewsfr) 25 novembre 2016

M. Gnamien est membre de l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI) et a quitté le gouvernement lui aussi en raison de désaccords politiques.

Il est utile de boucler des alliances car le scrutin est à tour unique dans chaque circonscription, le candidat arrivant en tête remportant le siège.

Le RHDP, avec en son sein l’UDPCI, dispose d’une écrasante majorité à l’Assemblée nationale ((90% des 250 députés sont dans la mouvance présidentielle), l’opposition ayant boycotté les législatives de 2011 issues de la crise politico-militaire qui a ébranlé le pays.

Réélu pour un deuxième quinquennat fin 2015, le président Ouattara avait choisi de laisser courir jusqu‘à leur fin les mandats des députés.

Une partie de l’opposition et notamment le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, a annoncé qu’elle prendrait part au scrutin alors que les “frondeurs” du FPI, considérés comme de “purs et durs” soutiens de Laurent Gbagbo, vont boycotter les élections.

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