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RD Congo : nouvelles tensions en perspective ?

RD Congo : nouvelles tensions en perspective ?

République démocratique du Congo

Alors que le Rassemblement de l’opposition mené par Etienne Tshisekedi a prévu organiser un meeting le 5 novembre, les autorités provinciales de Kinshasa ont renouvelé l’interdiction de manifester.

S’achemine-t-on vers un nouveau bras de fer entre pouvoir et opposition en République démocratique du Congo ? Rien n’est moins sûr. Toujours est-il que ce lundi, les autorités provinciales de Kinshasa ont décidé de maintenir l’interdiction de manifester dans la capitale congolaise.

Jusqu‘à quand ? Aucune précision à ce sujet. Dans un communiqué, le gouvernement provincial a indiqué qu’il réitérait sa décision du 22 septembre “de différer jusqu‘à nouvel ordre, sur toute l‘étendue de la ville de Kinshasa, tout rassemblement, toute manifestation à caractère politique”.

#RDC: alors que rassopp a convoqué un meeting le 5 nov et une manif le 19, le gouvernement provincial renouvelle son interdiction de manif pic.twitter.com/lhWL5Tm5d3

— Sonia Rolley (soniarolley) 31 octobre 2016

Une décision justifiée par la nécessité de “garantir les conditions de tranquilité et de sérénité nécessaires à la vie en communauté” étant donné que “les organisateurs ne donnent aucune garantie quant à leur capacité de conduire sans débordement une manifestation sur la place publique”, explique le communiqué.

Toutefois, cette mesure des autorités pourrait bien coïncider avec un meeting prévu par la coalition de l’opposition le Rassemblement d’Etienne Tshisekedi le 5 novembre à Kinshasa. La rencontre devrait s’attarder sur “les enjeux politiques de l’heure” de la coalition, indique un communiqué datant du 25 octobre 2016. Il n’y a nul doute que l’accord politique qui a reporté la présidentielle à avril 2018 et autorisé le maintien du président congolais Joseph Kabila jusqu‘à cette date, sera à l’ordre du jour.

Rien ne précise cependant si l’autorisation du gouvernement a dores et déjà été obtenue. Mais un flashback sur les précédents troubles dans le pays ont clairement mis en scène opposition et pouvoir qui se rejetaient la faute sur une autorisation ou non de manifester.

Les dernières violences dans le pays, les 19 et 20 septembre dernier ont fait une cinquantaine de morts.

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