Nigéria
Des retrouvailles chaleureusement célébrées. Les 21 lycéennes de Chibok libérées ce jeudi ont retrouvé leurs familles ce dimanche à Abuja au Nigéria.
Elles étaient détenues depuis avril 2014. Certaines ont détaillé leurs difficiles conditions de détention. Pendant un mois et dix jours avant leur libération, elles ont été privées de nourriture et ont échappé à une bombe.
Au cours d’une cérémonie religieuse, l’une d’entre elles encore émue et affaiblie glisse quelques mots.
« Nous remercions Dieu parce que nous ne pensions pas que nous serions en vie pour voir ce jour. Merci à Dieu. Ayant été enlevées nous ne pensions pas que nous pourrions à nouveau danser comme nous l’avons fait aujourd’hui. Tout le monde sait ce que nous avons enduré. Nous remercions Dieu pour nous avoir permis de voir ce jour. Nous prions aussi Dieu pour que Boko Haram libère les autres filles pacifiquement. »
Les négociations avec Boko Haram ne sont pas encore terminées selon le gouvernement nigérian. D’ailleurs, le ministre de l’information, Lai Mohammed, appelle à la prudence pour ne pas perturber la libération à venir des autres lycéennes toujours détenues : « Il ya beaucoup d’analyses imprudentes, de commentaires irréfléchis qui n’aident pas . Nous avons encore plus de 120 autres enfants en captivité. Nous devons donc être prudents avec les commentaires que nous faisons. Nous ne devons pas faire de commentaires qui rendraient la vie de ces filles impossible. »
D’après le porte-parole de la présidence nigériane, au moins 83 autres filles de Chibok doivent être libérées prochainement.
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