République démocratique du Congo
La relation entre l’Union européenne et la République démocratique du Congo est de plus en plus froide. Une nouvelle injonction communiquée lundi par les 28 pays membres de l’organisation quant aux « sanctions individuelles » qu’elle promet d’administrer à « ceux qui s’opposeraient » au processus électoral de 2017, fera sans doute réagir les autorités congolaises, qui adorent ‘‘le principe de réciprocité’‘.
À l’occasion d’une réunion à Luxembourg, les ministres des Affaires étrangères des 28 vont demander à Federica Mogherini, chef de la diplomatie de l’UE, ‘‘de commencer à identifier les différentes personnalités qui seraient opposées à la tenue d‘élections’‘ en RDC afin d‘évaluer de possibles sanctions.
hrw
dde à l'LUnionEuropenne d'appliquer les sanctions ciblées sur les autorités #RDC qui aggravent la situation! pic.twitter.com/aqYsRwYR7e— RDC Vision Nationale (@RdcVision) 14 octobre 2016
Mais pour ce faire, l’organisation européenne a besoin de faits accablants. « Nous avons besoin d‘éléments de preuves suffisamment solides pour les sanctionner », a dit un diplomate européen à l’AFP. Il a par ailleurs évoqué ‘‘des gens autour de (Joseph) Kabila’‘, qui seraient les premières cibles.
Selon un autre diplomate qui a requis l’anonymat, l’EU « entend condamner les violences meurtrières survenues en RDC, en particulier à Kinshasa, les 19 et 20 septembre ».
Début octobre la Belgique avait décidé de limiter à 6 mois maximum (contre un an auparavant) la durée des visas accordés aux détenteurs de passeports diplomatiques de la RDC.
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