Un sommet international en Angola pour trouver une issue à la crise en RDC

Les pays d’Afrique centrale se réuniront le 26 octobre à Luanda, la capitale angolaise pour essayer de trouver une issue à la crise en République démocratique du Congo (RDC).

C’est une initiative de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), en accord avec les Nations unies, l’Union africaine et l’Agence de défense et de sécurité de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

En tant que président de la CIRGL, l’Angola a pris les devants et décidé de convoquer les pays de la région des Grands Lacs face à une crise qui semble prendre de l’ampleur en République démocratique du Congo. Prévu le 26 octobre, ce sommet international devrait donc réunir les chefs d‘États de la région à Luanda, la capitale angolaise.

L’annonce a été faite ce lundi par le ministre angolais des Relations extérieures, Georges Chikoti. A en croire le ministre, la décision d’organiser cette rencontre a été précipitée par les récents événements en RDC les 19 et 20 septembre qui ont occasionné la mort d’une cinquantaine de personnes.

Des violences qui pourraient prendre de l’ascendant à mesure qu’approchera le 20 décembre, date qui marque la fin du second mandat du président Joseph Kabila qui selon les termes de la Constitution congolaise ne peut plus prétendre à un autre mandat. Cependant, l’opposition craint qu’il se maintienne au pouvoir et exige son départ dans les délais constitutionnels.

Concrètement, ce sommet devrait permettre d’aboutir à un appui financier et logistique pour l’organisation dans les plus brefs délais des élections présidentielles et législatives en RDC. Une inquiétude pourrait toutefois résider dans l’injonction faite par les accords d’Addis-Abeba qui interdisent de s’ingérer dans les affaires intérieures des États voisins.

Mais, il n’y aura pas que la RDC à l’ordre du jour de cette rencontre. L’instabilité qui menace ses pays voisins ces derniers mois impose de s’y consacrer en urgence. Ainsi, la situation au Burundi, au Soudan du Sud et en République centrafricaine y sera naturellement abordée. “La région devient un peu instable et les responsabilités de l’Angola, en tant que président de la CIRGL sont nombreuses”, a déclaré le ministre Georges Chikoti.

En amont de ce sommet, une réunion des experts des organisations susmentionnées est prévue le 24 octobre et une autre de l’Agence de défense et de sécurité de la Communauté de développement de l’Afrique australe est programmée cette semaine en République démocratique du Congo.