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Nouvelles montée de tension en Éthiopie, une Américaine tuée

Nouvelles montée de tension en Éthiopie, une Américaine tuée

Ethiopie

Le climat social se délite de nouveau dans la région de l’Oromia en Éthiopie où de nouvelles tensions ont éclaté mardi et mercredi, causant la mort d’une ressortissante américaine. Une situation qui commence à inquiéter les investisseurs.

Ces événements ont notamment été signalés aux alentours d’Addis-Abeba et en région oromo où des groupes de jeunes sont descendus dans les rues pour crier leur mécontentement au gouvernement après la mort d’une cinquantaine de personnes dimanche lors d’un festival traditionnel oromo.

Ces nouvelles manifestations anti-gouvernementales ont causé la mort, mardi, d’une citoyenne américaine dont l’identité n’a pas été précisée, a annoncé une source diplomatique.

La victime qui voyageait à bord d’un minibus local dans un quartier périphérique de la capitale éthiopienne est morte de ses blessures après avoir reçu des jets de pierre à la tête.

Des dégâts matériels ont par ailleurs été enregistrés dont le saccage de plusieurs entreprises étrangères basées dans la région. C’est le cas de la ferme fruitière néerlandaise AfricaJuice ou encore de la cimenterie de l’homme d’affaire nigérian Aliko Dangote.

>>> LIRE AUSSI : Manifestations en Éthiopie : l’entreprise de Dangote saccagée

Crainte chez les investisseurs

Jusqu’alors considéré par les investisseurs comme l’un des pays les plus stables et les plus sûrs du continent, l‘Éthiopie connaît ces derniers mois une grimpée de tension qui suscite la crainte chez certains investisseurs.

Le mois dernier par exemple, la ferme horticole néerlandaise, Esmeralda Farms, avait annoncé son départ du pays après avoir subi une attaque en région amhara (nord) près de Bahir Dar.

Et à en croire un diplomate spécialiste des questions économiques, les choses ne sont pas sûres de s’améliorer. “Les investisseurs sont inquiets. Certains commencent à réclamer des clauses dans leur contrat demandant au gouvernement d’assumer la responsabilité si leurs installations sont endommagées”, explique-t-il.

Soit, mais pour un investisseur chinois, il n’y a pas le feu en la demeure. Pour lui, il faut laisser le temps aux Éthiopiens de régler leurs affaires. “Des ministres éthiopiens m’appellent pour me dire qu’ils vont régler la situation. Nous sommes confiants dans la capacité des Éthiopiens à faire face. Nous ne partirons pas”, a promis Zhang Huarong, le président de la société chinoise Huajian, une des grandes productrices de chaussures en Éthiopie.

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