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Burkina : manifestation pour la libération de Djibrill Bassolé

Burkina : manifestation pour la libération de Djibrill Bassolé

Burkina Faso

Pour réclamer la libération de Djibril Bassolé, l’ancien chef de la diplomatie de l’ex-président Blaise Compaoré, environ 5.000 personnes sont descendues dans la rue samedi à Réo (centre-Outes du Burkina Faso), sa ville natale.

« Justice et liberté pour Bassolé », scandaient plusieurs manifestants qui arboraient des banderoles appelant à la libération immédiate de Djibril Bassolé et de Luc Adolphe Tiao, ancien Premier ministre écroué mi-septembre.

Vêtus de tee-shirts rouges à l’effigie de l’ex-diplomate, les manifestants ont arpenté plusieurs artères de cette ville moyenne avant de remettre un message aux ‘‘plus hautes autorités de l’Etat’‘, selon un journaliste de l’AFP. Il rapporte, par ailleurs qu’aucun incident n’a eu lieu, car ‘‘aucune force de sécurité n‘était présente’‘.

Burkina : manifestation pour la libération de Djibrill Bassolé https://t.co/75DvACfzIS

— Franklin NYAMSI (@FranklinNYAMSI) 2 octobre 2016

« Je suis venu marcher contre la détention arbitraire de notre frère Djibrill Bassolé. Nous sommes sortis pour dire aux dirigeants que Djibril est un prisonnier politique de la transition et le premier prisonnier politique du pouvoir actuel », a indiqué André Batiana, enseignant d’université de 60 ans, à l’AFP.

« Ça fait douze mois et eux jours d’angoisse, de pleurs, de peur, d’insomnie, de blessures physiologiques et morales, de meutrissures diverses (…) dans ce pays qui a perdu le sens profond du respect de la dignité de la personne humaine et des drois de l’homme », a déclaré la porte-parole des manifestants, Mme Marguerite Bassoro.

M. Bassolé a été inculpé pour ‘‘trahison’‘, ‘‘attentat à la sûreté de l’Etat’‘, ‘‘complicité d’assassinat, de blessures volontaires’‘, sur la base de bandes d’enregistrement d’une conservation téléphonique présumée qu’il aurait eu avec Guillaume Soro (président de l’Assemblée nationale ivoirienne) dans laquelle celui-ci semble affirmer son soutien au putsch du général Diendéré (septembre 2015).

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