Zimbabwe
Le ministre de la Communication accuse le président botswanais Ian Khama de faire le jeu de l’impérialisme occidental et d’affaiblir de ce fait le rêve de l’unité africaine.
Ian Khama a estimé mercredi qu’il était temps pour le président Robert Mugabe de quitter le pouvoir. Le chef de l‘État botswanais a expliqué que le Zimbabwe avait besoin d’un nouveau leadership afin d’affronter les défis politiques et économiques auxquels le pays fait face.
« Le gouvernement du Zimbabwéen est choqué par le comportement indescriptible du président Khama qui présidait aux destinées de la SADC il a tout juste un mois. Il devrait savoir que les médias ne sont pas la meilleure plateforme pour critiquer un autre leader de la Communauté », s’est ému le ministre zimbwbéen de la Communication Christopher Chindoti Mushohwe.
Les partisans de Ian Khama en ont également pris pour leur grade. Ils sont qualifiés d’hypocrites engagés contre le développement du Zimbabwe et de la sous-région.
« Ce sont les agents d’un changement de régime en accord avec un agenda politique opposé aux intérêts nationaux et régionaux », a-t-il dit tout en précisant que le mandat de Robert Mugabe prend fin en 2018.
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