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RDC : le dialogue national bloque sur la question du calendrier électoral

RDC : le dialogue national bloque sur la question du calendrier électoral

République démocratique du Congo

Les parties prenantes au dialogue politique à Kinshasa ont avancé leurs arguments pour expliquer pourquoi elles pensent que les élections doivent être reportées, ou pas.

Les positions se cristallisent autour du respect des délais constitutionnels pour organiser la présidentielle. Si le pouvoir et l’opposition s’accordent les points qui animent la discorde, chacun campe dans son camp quant à leur implémentation. Pour l’essentiel, la discussion achoppe à trois niveaux.

1- La reprise du fichier électoral de 2011. Une idée avancée par l’opposition qui voit là un moyen de gagner du temps quatre mois avant la forclusion des délais constitutionnels pour l’organisation de la présidentielle. Pour le pouvoir, ce fichier est obsolète et doit absolument être révisé. Des arguments qui sont également ceux de la Commission électorale, la CENI.

2- La révision partielle du fichier électoral. Cette solution est avancée notamment par la société civile et certains opposants, mais elle ne semble pas convaincre les participants au dialogue politique outre mesure. Du coup, les débats conduits par le facilitateur de l’Union africaine Edem Kodjo ne se sont pas attardés sur cette option qui se présente comme un moyen terme entre les positions de l’opposition et de la majorité.

3- La réfonte totale du fichier électoral. C’est l’option du pouvoir. La majorité présidentielle soutient que les élections n’ont pas pu être organisées pendant l’année et qu’elles ne risquent pas de se tenir dans les délais constitutionnels à cause de la crise économique et financière qui secoue le pays. Il faudrait en effet assez d’argent pour engager une opération de refonte de grande envergure afin de nettoyer un fichier vieux de cinq ans. L’opposition dénonce des manœuvres dilatoires destinées à permettre à Joseph Kabila de modifier la Constitution afin de se représenter à un troisième mandat.

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