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Présidentielle au Gabon : le discours 'à charge' des observateurs de l'UE

Présidentielle au Gabon : le discours 'à charge' des observateurs de l'UE

Gabon

La Mission de l’Union européenne pour les élections au Gabon vient de livrer son rapport préliminaire dans lequel elle déplore un “manque de transparence” dans le processus électoral. Mais quelques éléments suscitent des interrogations, notamment sur le rôle des organes électoraux.

L‘équipe de Mariya Gabriel, le Chef observateur et député du Parlement européen, est formelle sur le fait que la présidentielle ne s’est pas déroulée dans les meilleures conditions au Gabon. Pour les observateurs de l’Union européenne, “l’absence des listes électorales affichées devant les bureaux de vote, les défaillances au niveau du contrôle de l’encre indélébile, l’authentification des bulletins de vote et l’usage de scellés des urnes qui étaient dépourvus de numéros d’identification” ont contribué à ôter à ce scrutin toute sa probité.

Le rapport relève de fait “le manque de transparence des organes de gestions des élections omettant de mettre à la disposition des parties prenante des informations essentielles tel que la liste électorale et la liste des centres de vote”.

Dans le même temps, l’Union européenne s’offusque de la “marginalisation” dont a fait l’objet, la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP), alors qu’elle est représentative de tous les candidats. La mission note de même que les candidats de l’opposition et une partie de la société civile expriment “un manque de confiance dans l’impartialité des trois organes responsables de l’administration des élections, à savoir le Ministère de l’Intérieur, la Cour Constitutionnelle et la CENAP.

En attendant le rapport final prévu dans deux mois qui devrait porter “sur comment améliorer de futurs processus électoraux”, la mission estime que “face aux niveaux de défiance et division qui ont marqué cette campagne, il est urgent de mettre en place les bases d’un vrai dialogue politique dans l’intérêt de l’ensemble du peuple gabonais”.

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