Congo
Le tribunal de la ville a rejeté jeudi, la demande de mise en liberté provisoire introduite par les avocats de Jean Marie-Michel Mokoko.
Maître Yvon-Éric Ibouanga , un des avocats du candidat malheureux à la présidentielle du 20 mars dernier, a dénoncé la nullité de cette décision, dépourvue de base légale selon ses mots. Basant son propos sur le fait que l’accusé dispose des garanties de représentativité au cas où la justice aurait besoin de lui, à l’image de ses cabinets d’avocats.
La défense de Jean-Marie Michel Mokoko n’entend pas baisser les bras pour autant. Elle prévoit en effet une nouvelle demande de mise en liberté provisoire de son client, conformément aux dispositions du droit congolais.
L’ancien chef d’Etat major, général des forces armées congolaises, est poursuivi pour “atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat et détention illégale d’armes de guerre”. Mercredi, il s’est vu notifier un autre chef d’accusation : “incitation au trouble à l’ordre public”.
Pour la défense, ‘‘cette inculpation porte sur la loi d’avril 2006 qui s’applique exclusivement aux leaders des partis politiques. Or Jean-Marie Michel Mokoko n’est pas un leader d’un parti politique’‘.
Ses avocats pensent donc que, ce chef d’accusation ‘‘est nul et de nul effet’‘.
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