Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

L'affaire de l'acte de naissance d'Ali Bongo fait toujours jaser

Gabon

Au Gabon, la Commission nationale électorale autonome et permanente (CENAP) a validé vendredi 14 candidatures dans la course à la présidence, dont celle d’Ali Bongo, candidat à sa propre succession.

Le scrutin se tiendra le 27 août prochain. Mais après examen des dossiers, il s’avère, selon l’opposition qui siège à la CENAP, que l’acte de naissance fourni par le candidat-président en 2009 est différent de celui présenté pour l’élection de cette année.

“En 2009, c’est le numéro 65 R2/A3 et en 2016, c’est le numéro 58/R2/A3 NNM, avec la différence comme je vous l’ai dit tout à l’heure du nom du père qui n’est plus Albert Bernard, mais El Hadj Omar”, fustige Paul Marie Gondjout, opposant et membre de la CENAP.

Dans une conférence donnée samedi, l’Union nationale, un parti de l’opposition, recommande au peuple gabonais de faire “comme tout peuple sait le faire quand il veut se libérer des chaînes qui l’emprisonnent”. Mais le régime prévient déjà de poursuivre tous ceux qui s’aventureraient à troubler l’ordre public.

“Tous ceux qui seront pris seront jugés et mis en prison. Il n’y aura même pas là-dessus de demi-mesure. L’Etat fera respecter la loi de l’Etat”, a averti Alain Claude Bilie By Nzé, porte-parole du gouvernement.

Pour le Dr Modeste Abagha, analyste et spécialiste d’éthique politique, le point d’orgue de cette élection réside surtout dans le manque de consensus, les camarades d’hier étant devenus les adversaires d’aujourd’hui.

“Il y a plus de passions qu’en 2009. Et ces passions, elles dérivent d’une division ou d’un partage qui est mal assumé. Donc, l’opposition actuelle est une opposition beaucoup plus bourgeoise qu’elle ne l’était en 2009”, avance-t-il.

Les contestataires de la candidature d’Ali Bongo ont 72 heures pour saisir la Cour constitutionnelle, qui tranchera.

Voir plus