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Présidentielle au Gabon : la candidature de Bongo validée, 13 autres candidats pour le challenger

Présidentielle au Gabon : la candidature de Bongo validée, 13 autres candidats pour le challenger

Gabon

La Commission électorale gabonaise a rendu son avis sur les candidatures des prétendants à la présidentielle du 27 août prochain. Sur les 19 dossiers qu’elle a reçus, elle en a retenu 14, dont celui du président sortant Ali Bongo Ondimba.

Cinq candidats ne participeront pas au scrutin présidentiel d’août prochain au Gabon. Dans un communiqué publié ce samedi, la Commission électorale (Cenap) a fait savoir que sur les 19 dossiers qui lui ont été soumis, elle a dû écarter cinq qui étaient incomplets. Ils sont donc à présent quatorze candidats, dont le président sortant Ali Bongo Ondimba, pour la course à la magistrature suprême.

Sur cette liste, l’actuel président gabonais, fera face à des anciens pontes du régime, passés dans l’opposition. Ali Bongo Ondimba aura notamment à affronter l’ex-président de la Commission de l’Union africaine Jean Ping, 73 ans, l’ancien président de l’Assemblée nationale Guy Nzouba Ndama, bientôt 70 ans, et l’ancien gouverneur de la Banque des Etats d’Afrique centrale, Casimir Oye Mba, 74 ans.

Une élection qui s’annonce du reste électrique en raison d’une
revendication de l’opposition qui voudrait que la candidature d’Ali Bongo soit invalidée. Selon ses opposants, le président gabonais est un enfant nigérian adopté par l’ex-président Omar Bongo à la fin des années 1960 et l’accusent d’avoir falsifié son état-civil. Pour cette raison, ils estiment qu’il ne peut pas être président en vertu de la Constitution, qui impose d‘être né Gabonais.

Mercredi dernier, deux principaux partis de l’opposition, l’Union nationale (UN) et le Rassemblement héritage et modernité (RHM), avaient introduit près de 2 700 recours devant la Commission électorale pour la même requête.

De son côté, Ali Bongo Ondimba, élu en 2009 après la mort de son père Omar Bongo, semble s’amuser des accusations de ses opposants. “Est-ce que vous me connaissez ? Est-ce que j’ai l’air d’un étranger ? Est-ce que je viens d’ailleurs ? (…) Je ne viens pas d’un autre pays. Je suis Gabonais. Je suis là et je resterai là”, avait-il affirmé à ses sympathisants, réunis en masse lors du dépôt de son dossier de candidature à la Cenap le samedi dernier.

Les opposants protestataires disposent tout de même de 72 heures, après la validation par la Cenap, pour déposer un ultime recours pour contester la candidature d’Ali Bongo devant la Cour constitutionnelle.

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