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Première visite du président burkinabè en Côte d'Ivoire fin juillet

Première visite du président burkinabè en Côte d'Ivoire fin juillet

Côte d'Ivoire

Cette visite devrait symboliser une reprise “d’excellentes relations” avec le voisin ivoirien, après une période de tension.

Le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré est attendu en Côte d’Ivoire du 27 au 29 juillet prochain. La visite qu’il effectuera avec “tout son gouvernement” se fera dans le cadre du sommet du “traité d’amitié et de coopération” qui se tiendra à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne, a annoncé le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Alpha Barry.

Pour Alpha Barry, actuellement en Côte d’Ivoire pour une visite de trois jours, la venue prochaine du président burkinabè sur le sol ivoirien dénote “des relations excellentes” qui existent aujourd’hui entre la Côte d’Ivoire et le Burkina.

En effet, sur une longue période, les relations entre ces deux pays ont été tendues. Le renversement par la rue de l’ancien président Blaise Compaoré, en 2014, après 27 ans de règne a été le point de départ des divergences. Le pouvoir d’Abidjan ayant accueilli M. Compaoré alors que la justice burkinabè a lancé un mandat d’arrêt contre lui pour l’entendre sur la mort de l’ancien président Thomas Sankara.

L’affaire du putsch manqué de 2015 mené par l’ancienne garde prétorienne de Compaoré, a davantage empoisonné les rapports ivoiro-burkinabè. Sur la base de l’enregistrement d’une conversation téléphonique dans lequel auraient été entendus l’actuel président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro et Djibril Bassolé, ex-ministre des Affaires étrangères du Burkina, la justice burkinabè a accusé le parlementaire ivoirien de faire partie des instigateurs du coup d‘État manqué. Un mandat d’arrêt avait même été émis contre Guillaume Soro avant d‘être annulé par le tribunal militaire burkinabè selon le principe qu’aucun État n’extrade son national.

Autant de désaccords qui ont plombé l’ambiance, jadis fraternelle, entre les deux pays jusqu‘à annuler le sommet du traité d’amitié et de coopération en 2015.

Mais à présent, ces problèmes semblent avoir été surmontés et le Burkina et la Côte d’Ivoire veulent fonder une “union sacrée” autour d’un ennemi commun : le terrorisme. Il y a “une coopération très forte” entre les deux pays touchés respectivement par les attaques de Ouagadougou (30 morts en janvier) et Grand-Bassam (18 morts en mars), a avancé Alpha Barry.

“La préoccupation numéro un de nos États ce sont ces questions de terrorisme, de djihadisme. C’est cela qui est prioritaire, le reste devient secondaire”, a conclu M. Barry.

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