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Tunisie : cérémonie d'hommage aux personnes tuées il y a un an dans un attentat revendiqué par l'EI

Tunisie : cérémonie d'hommage aux personnes tuées il y a un an dans un attentat revendiqué par l'EI

Tunisie

Une cérémonie en hommage aux victimes de l’attaque revendiquée par le groupe état Islamique a eu lieu sur la plage de Sousse en Tunisie dimanche sous très haute sécurité en présence d’officiels tunisiens et britanniques. Un attentat qui avait fait 38 victimes dont 30 Britanniques.

Une minute de silence à été observée dimanche en hommage aux victimes de l’attentat du 26 juin 2015 à l’hotel Marhaba revendiquée par le groupe état Islamique. Une cérémonie sous très haute sécurité marquée par la présence des forces de sécurité en grand nombre.

Une cérémonie à laquelle a pris part la ministre tunisienne du Tourisme Selma Elloumi Rekik et un responsable du Foreign office pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Tobias Ellwood, qui ont déposé des gerbes au pied de la pancarte à la mémoire des victimes plantée au bord de la mer à Port El Kantaoui, station balnéaire près de Sousse (centre-est).

“Pour nous, c’est important d’assister et de commémorer justement cette opération terroriste qui s’est passée à Sousse pour rappeler aux familles des victimes que nous sommes là, que nous n’oublions pas ce qui s’est passé. D’autant plus que ce sont des personnes qui sont venues en Tunisie en vacances et qui ont été victimes de cet acte horrible.” S’est exprimé la ministre du tourisme.

“Tout d’abord, je veux remercier le peuple tunisien qui me permet de commémorer ce jour important. Cela fait un an que cet événement tragique s’est produit. Il est important que nous nous souvenions de ceux qui sont morts et que nous continuions de supporter ceux qui ont été affectés par cet événement tragique.” A renchéri Tobias Ellwood, responsable du Foreign office pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.

L’un après l’autre, les noms des 38 victimes ont été égrenés par le pasteur. 38 roses blanches ont été déposées à la mémoire de chacune d’entre elles.
Une fois de plus, la sécurité a été au centre des recommandations aux touristes (nationaux et étrangers). La Grande-Bretagne a renforcé son ambassade pour aider la Tunisie à faire front face aux attaques djihadistes, d’après la déclaration de Tobias Ellwood.

“La Grande-Bretagne a triplé la taille de l’ambassade en Tunisie pour aider la Tunisie à prendre des mesures et à assurer la sécurité qui est nécessaire dans ce monde dangereux”.

“On a eu plusieurs entretiens et nous sommes en contact avec les responsables de la Grande-Bretagne. Après le mois de ramadan, il va y avoir un rafraîchissement de ce conseil (d’interdiction de voyager) aux voyageurs (britanniques). Espérons qu’il soit positif”, a conclu Selma Elloumi Rekik.

Des diplomates d’Allemagne, du Portugal, d’Irlande, de Belgique et de Russie, pays ayant également perdu des ressortissants lors de l’attaque, étaient présents, tout comme des employés de l’hôtel.

Montée d’attaques terroristes

Le 26 juin 2015, un Tunisien armé d’une kalachnikov débarquait sur la plage et dans l’hôtel Imperial Marhaba et ouvrait le feu sur les estivants étrangers avant d‘être abattu par la police.

L’attentat, revendiqué par l’EI, survenait trois mois après celui du musée du Bardo à Tunis (21 touristes et un policier tués). Un choc pour la Tunisie et un coup très dur pour le tourisme, déjà affecté par l’instabilité ayant suivi la révolution de 2011.

Un soulèvement qui a été favorable à la montée de la mouvance djihadiste extrémiste dans le pays responsable de la mort de dizaines de touristes ainsi que de soldats et d’agents de sécurité.

En novembre 2015, un troisième attentat majeur revendiqué par l’EI avait tué 12 agents de la garde présidentielle en plein Tunis. L‘état d’urgence proclamé dans la foulée de cette attaque est toujours en vigueur.

Début mars, des dizaines de jihadistes lourdement armés ont en outre attaqué des installations sécuritaires à Ben Guerdane, ville à la frontière avec la Libye. Treize membres des forces de l’ordre, sept civils et 55 extrémistes ont été tués.

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