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Angola : la fille du président dos Santos sous pression

Angola : la fille du président dos Santos sous pression

Angola

La pression ne faiblit pas en Angola où les appels à la démission d’Isabel dos Santos, fille du président José Eduardo, de la tête de la compagnie nationale pétrolière Sonangol, se multiplient.

La nomination de la nomination d’Isabel dos Santos par son père, le président José Eduardo, à la tête de la compagnie nationale pétrolière de l’Angola continue de faire jaser dans le pays. Depuis qu’elle a été portée à la tête de l’entreprise, la richissime fille du président fait face à une vive contestation de l’opposition qui appelle à sa démission. Cette fois, c’est le célèbre défenseur des droits de l’homme Rafael Marques qui est monté au créneau pour demander l‘éviction de celle qui est surnommée « la princesse ». Il a adressé une demande au procureur général du pays pour une révocation de la nomination de la femme la plus riche du continent africain, selon le magazine Forbes.

Rafael Marques s’en est pris au président José Eduardo dos Santos qu’il accuse d’avoir agi en violation de la Constitution en virant le conseil d’administration au début du mois et placé sa fille à la tête cette puissante entreprise publique. Pour sa défense, Isabel dos Santos aurait évoqué un choix pour son sens des affaires plutôt que pour ses liens familiaux. Elle a d’ailleurs toujours réfuté ce genre d’accusation comme ce fut le cas en avril 2016 dans une interview au Wall Street Journal. « Je ne suis financée par aucun argent public ou fonds public. Je ne fais pas cela. Je suis farouchement indépendante. J’ai toujours voulu me faire moi-même et ne pas être dans l’ombre de mes parents », avait-elle déclaré.

La femme de 43 ans, qui possède des actions dans plusieurs grandes entreprises en Angola et au Portugal, est à la tête d’un patrimoine estimé à 3,3 milliards de dollars, dont une importante partie serait placée au Portugal, puissance coloniale de l’Angola, selon Forbes.

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